Ecocombis en Wallonie : plus souple qu’en Flandre

Voici les grandes lignes du projet-pilote que lance la Wallonie pour évaluer les écocombis. Une ligne de force s’en dégage : la Wallonie est beaucoup plus pragmatique que la Flandre. La période de test pourra débuter dès que les arrêtés ministériels auront été publiés, ce qui devrait être le cas en septembre. Au niveau du Parlement, tous les votes ont eu lieu le 25 mai. Les transporteurs intéressés peuvent toutefois déjà préparer leurs demandes d’autorisations. Celles-ci ne sont pas limitatives, et, point important, elles peuvent porter sur l’ensemble du réseau routier wallon, sans limitation. La Wallonie se distingue ici nettement de la Flandre. Pour le reste, les contraintes sont à peu près les mêmes : – un véhicule Euro 5, équipé d’un freinage d’urgence, de l’ESP et d’un système de mesure précis de la consommation – quelques exclusions (pas de transfert modal vers la route, pas de produits ADR, de transports exceptionnels, de transports d’animaux ou par citernes sauf d’eau et de lait) – un chauffeur expérimenté (au moins cinq ans) et obligé de suivre les formations spécifiques organisées par la région… quand elles le seront – un marquage spécifique, mais pas encore déterminé.- quatre combinaisons possibles sur 6 (tracteur-semi-remorque, camion-dolly-semi, camion-remorque-remorque et tracteur-semi-semi). Chaque demande d’autorisation sera examinée au cas par cas par le SPW, sera valable deux ans et prolongeable par année. La durée du projet-pilote n’est pas déterminée, et il n’y a pas de limite au nombre d’autorisations à délivrer. Le sparticipants doivent évidemment s’engager à fournir toute une série de données à la Région aux fins d’analyse. A noter que des discussions s’engagent entre Wallonie et Flandre pour autoriser des trajets entre les deux régions, mais que rien n’est encore acquis dans ce domaine. A l’appréciation des policiers Un des aspects les plus discutés par le public présent à la réunion d’information est l’interdiction de circuler par temps de neige. S’il se met à neiger ou si la visibilité descend sous les 200 mètres, il faut découpler et poursuivre sa route avec une partie de la combinaison. La Wallonie ne fait ici qu’appliquer un règlement fédéral, mais… il y neige plus souvent. Pas de réponse officielle à l’inquiétude des transporteurs intéressés, sinon qu’il faudra compter sur la compréhension des policiers de la route…

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