Roland Jost privé de liberté, puis libéré

Le Parquet Fédéral a indiqué mercredi avoir placé Roland Jost et Christophe Ravignat en détention. Les deux hommes ont été rapidement libérés. Dans son communiqué, le Parquet Fédéral indique que de nouvelles infractions ont été établies durant l’enquête de fraude sociale et de traite des êtres humains qu’il mène depuis des mois. Il est notamment reproché à Jost Group d’utiliser des sociétés ‘boîtes aux lettres’ en Roumanie et en Slovaquie. Jost Group communique que ses deux dirigeants, qui ont été entendus aujourd’hui dans le cadre d’une enquête qui est menée suite à un incident survenu le lundi 13 novembre dernier sur le site de Jost Group à Ghlin, sont libres de leurs mouvements. Un chauffeur avait été légèrement blessé suite à l’explosion, dans sa cabine, d’une bouteille de gaz qu’il utilisait pour se préparer un café. « L’Auditorat du Travail avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de cet incident. Les dirigeants de Jost Group ont offert leur entière collaboration dans le cadre de cette enquête afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cet incident », explique le communiqué de Jost Group, dans lequel la communication du parquet de ce jour est qualifiée de ‘stupéfiante’ : « Nous nous étonnons que les personnes concernées n’aient pas été convoquées au préalable pour cette audition comme cela se fait habituellement. Surtout, le groupe est profondément stupéfait de la communication du parquet fédéral qui omet de détailler le contexte de l’audition qui a été menée, laissant de la sorte l’opportunité à un rapprochement inopportun avec des faits antérieurs, qu’ils réfutent également. » Selon nos informations, c’est hier matin que Roland Jost et Christophe Ravignat ont été interpellés. En début d’après-midi, ils étaient libres. Il apparaît également (et la chose est confirmée par le Parquet Fédéral) que l’accident subi par le chauffeur roumain de Jost Group le 13 novembre a été le déclencheur d’une nouvelle phase de l’enquête sur la traite des êtres humains et la fraude sociale qui avait déjà valu aux dirigeants de Jost Group d’être inquiétés au printemps dernier. « Selon nous, il n’y a aucun lien entre l’incident du 13 novembre dernier et les autres enquêtes en cours, et nous avons par ailleurs pris les mesures qui s’imposaient sur le site de Ghlin après avoir procédé à une nouvelle analyse des risques suite à l’incident », nous précise encore Véronique Hustin, porte-parole de Jost Group.      

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