Brexit : l’UPTR prévient du retour des autorisations CEMT

L’encre de l’accord trouvé entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni sur les termes principaux du Brexit n’est pas encore sèche que les réactions du monde du transport commencent à affluer. En Belgique, c’est l4UPTR qui est la première à dégainer, et l’heure semble à l’optimisme prudent. Pour rappel, l’accord que Theresa May a demandé à son gouvernement de soutenir résout la plupart des problèmes soulevés par le Brexit pour  les entreprises européennes et britanniques. Il enlève en tout cas une bonne part des incertitude que le monde économique abhorre : la période de transition est  prolongée jusqu’au au 31 décembre 2020, la situation du Royaume-Uni restera inchangée en ce qui concerne l’accès au marché unique et l’union douanière, ce qui permettrait d’éviter tout retour à une frontière physique entre les deux Irlande. Retour aux autorisations CEMT Du côté de l’UPTR, on se montre moyennement satisfait de cet accord. D’une part, le maintien du Royaume-Uni dans l’union douanière (sur le modèle turc, norvégien ou islandais) est considéré comme une bonne chose, mais le secrétaire général Michael Reul doute que cet accord signifie nécessairement que la libre circulation des marchandises soit garantie : « Union douanière et liberté de circulation sont en effet deux concepts juridiques bien différents. Pour l’UPTR, les transporteurs belges actifs sur le territoire britannique seraient bien inspirés de se remémorer les temps immémoriaux où il fallait s’occuper d’obtenir des autorisations de transport internationales. Dans l’état actuel des choses, nous avons obtenu la confirmation que la Belgique n’avait pas (encore) entamé de discussions avec les autorités britanniques quant à un accord – bilatéral – prévoyant un échange (et un quota !) d’autorisations de transport entre nos deux pays. Dès lors, c’est au niveau du Forum International des Transports qu’une alternative pourra être trouvée, pour parer au plus urgent. » Et Reul de souligner que la délivrance des autorisations CEMT est devenue une compétence régionale : « Par conséquent, il n’est pas certain que le Fédéral s’occupera de gérer le problème ‘Brexit’ dans les mois à venir. Autrement dit, à moins de cinq mois de l’échéance, le carrousel politique belge risque bien de causer de nouveaux soucis – inattendus – aux transporteurs belges. La paperasserie administrative qu’imposent le Brexit et la régionalisation, ce n’est pas vraiment la ‘tasse de thé’ des transporteurs », conclut-il.

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