Pas d’écocombis sur le Ring de Bruxelles avant les élections

Les chances de voir les écocombis emprunter la totalité du Ring de Bruxelles semblent nulles, si l’on en croit les déclarations faites à nos confrères du Standaard par le cabinet de la secrétaire d’état bruxelloise de l’environnement Bianca Debaets (CD&V). La situation est bien connue des transporteurs qui ont obtenu une autorisation de circuler en Flandre et/ou en Wallonie avec un ensemble routier de 25,25 mètres de long : trois portions du R1, dont le fameux ‘virage de Forest’, se trouvent sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale qui n’a encore pris aucune décision sur la circulation des écocombis. Dans les colonnes de notre confrère, Benny Smets (Ninatrans) regrette cette situation : « Cela nous met dans l’impossibilité d’utiliser certains itinéraires entre le nord et le sud du pays avec ces véhicules. Il y a pourtant plusieurs entreprises installées le long de la partie ouest du Ring qui y verraient une opportunité. Il est regrettable que les régions se sabordent de cette manière, c’est contraire à l’intérêt commun. » Et le Standaard de citer le cas de l’usine Audi Brussels, où l’on verrait d’un bon oeil les écocombis contribuer aux efforts de réduction des émissions de CO2 qui s’accélèrent avec l’entrée en production de la nouvelle e-tron électrique. Selon le cabinet Debaets, si une étude d’impact est en cours, il ne faudrait pas en attendre le résultat avant les élections de mai prochain. Le cabinet ne semble en tout cas pas pressé, et invoqe le fait que le Ring est déjà saturé et qu’il y a beaucoup d’accidents. « Ces supertrucks forment une sorte de mur et peuvent réduire la visibilité », estime Debaets. Des arguments qui sont réfutés par toutes les études d’impact réalisées notamment aux Pays-Bas, où les écocombis roulent depuis des années, et qui nient même un des principaux avantages des écocombis, à savoir… la réduction du nombre de camions nécessaires pour un même volume de transport. Il s’agit donc davantage d’une posture politique, mais celle-ci met une fois de plus en évidence la nécessité d’une vision fédérale de la mobilité telle que la promeut le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot depuis quelques mois.

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