Un projet-pilote mené aux aux Pays-Bas par DHL, Wehkamp (acteur dans l’e-commerce) et l’organisation sectorielle Thuiswinkel.org avec des conteneurs à roulettes s’est révélé être une réussite. Grâce à ces derniers, un transporteur de petits paquets peut mieux utiliser l’espace dans les poids lourds et réduire en partie les émissions de CO₂ de la chaîne logistique. DHL, Wehkamp et Thuiswinkel.org ont étudié, avec Connekt (la société derrière Lean & Green), le chargement des véhicules et les unités de chargement dans le commerce électronique. Il apparaît que les poids lourds chargé du ‘middle mile’ (le transport entre le centre de distribution et le centre de tri) sont en général bien remplis si l’on se base sur la superficie au sol, mais qu’il reste de la place au-dessus des conteneurs à roulettes. Un conteneur à roulettes plus haut constitue une manière de mieux exploiter cet espace. La densité d’emballage d’un conteneur à roulettes moyen est de 74 %. Une simulation d’empilage optimal par ordinateur montre que l’on ne peut empiler que 10 % de paquets en plus dans le même conteneur. C’est pourquoi les partenaires ont travaillé sur la hauteur des conteneurs à roulettes pour arriver à un résultat plus ou moins identique. Ils ont d’abord étudié ce que serait la hauteur idéale et ont fait construire et testé différents prototypes. Tout d’abord un conteneur à roulettes de 2,5 mètres : la hauteur interne d’un poids lourd peut ainsi être utilisé de façon optimale. L’inconvénient est que les collaborateurs doivent alors remplir le conteneur à roulettes à l’aide d’une échelle. Finalement, ils ont développé un conteneur à roulettes avec une partie supérieure plus haute de 15 cm et une partie inférieure un peu plus basse. Un tel exemplaire comprend 10 % d’espace en plus que les modèles actuels. Sur ces conteneurs à roulettes plus hauts, une bande est apposée à une hauteur de 1,75 m. Aucun paquet lourd ne peut être déposé au-dessus.