VIL a développé et testé sa propre application blockchain pour le suivi et la traçabilité ainsi que pour les documents électroniques. Cette application est le résultat du projet ‘Blockchain in Supply Chains’ qui vient de se finir. Il en ressort que cette technologie est prometteuse, mais qu’elle est encore trop coûteuse et trop peu claire sur le plan juridique.
Selon VIL, la technologie blockchain contribuera à l’avenir à des chaînes d’approvisionnement plus transparentes et optimisées, avec surtout des opportunités dans les domaines de la sécurité, de la réduction des coûts et de l’automatisation.
Le projet a étudié trois applications possibles de la blockchain dans les chaînes d’approvisionnement : les certificats, le suivi et la traçabilité ainsi que les documents électroniques. Pour ces deux derniers, une application a été développée. Elle a pour objectif de tracer les unités de transport dans le transport multimodal et de fournir une feuille de route numérique pour le transport combiné ‘rail-route’. L’application est disponible sous la forme d’un code open source software.
Selon Thomas Havermans, Business Analyst Team Manager chez H.Essers, l’application peut servir de base aux développements futurs des entreprises. « Pour notre entreprise, il était très instructif d’aller plus loin dans les applications logistiques possibles qu’offre la technologie blockchain. Mais la valeur ajoutée par rapport au prix de revient d’autres bases de données reste difficile à justifier dans un secteur axé sur les coûts », explique-t-il.
« Il subsiste également une grande ambiguïté juridique. L’absence de législation spécifique et, pour l’instant, de doctrine juridique, crée un flou juridique », explique Eric Verlinden, Transition Manager chez VIL.
