Actuellement, les mesures de soutien financier accordées aux entreprises en difficultés sont limitées aux secteurs considérés comme non prioritaires. L’UPTR demande que les entreprises de transport puissent aussi en bénéficier, dans la mesure où beaucoup d’entre elles sont aussi à l’arrêt parce que leurs propres clients ont suspendu leurs activités. 

« Le secteur Transport & Logistique ne se résume pas à l’approvisionnement des magasins alimentaires. Nous saluons le dévouement des transporteurs et logisticiens qui continuent d’œuvrer à l’approvisionnement de nos magasins, mais nous tenons également à souligner que cette réalité en masque une autre : l’activité de très nombreux transporteurs et logisticiens est totalement à l’arrêt ! », martèle Michael Reul, directeur de l’UPTR, citant à l’appui de cette affirmation les chiffres communiqués par Viapass sur la baisse des kilomètres parcourus par les poids lourds sur le réseau soumis à la taxe kilométrique.

L’UPTR demande donc aux gouvernements régionaux d’intégrer les entreprises du Code NACE 494.10 qui sont à l’arrêt dans la liste des entreprises pouvant bénéficier des mesures financières de soutien. Une proposition qui a par ailleurs été exprimée par le CdH en Wallonie. Concrètement, la baisse de l’activité serait facile à prouver, selon Reul : « Les transporteurs savent très facilement attester que leurs activités ont complétement cessé : il leur suffit de produire les factures du prélèvement kilométrique ! »