Eutraco, situé à Roeselare, compte plusieurs activités dans le domaine du transport et de la logistique qui sont liées, d’une manière ou d’une autre, à l’alimentation ou à la médecine. Il va sans dire que ces secteurs sont extrêmement occupés. « Il est frappant de constater que le ‘comportement de stockage abusif’ s’étend également aux entreprises, comme les centres d’hébergement », nous explique Serge Gregoir.

À part pour le transport de produits alimentaires et médicaux, Eutraco a constaté une nette diminution des volumes. L’entreprise a aussi modifier sa façon de travailler. Serge Gregoir, CEO d’Eutraco : « Le besoin de ‘SVA’, de services à valeur ajoutée, a changé. Alors qu’auparavant, nous devions nous déplacer dans les bâtiments, cela se limite désormais principalement à une livraison à un endroit central. Bien sûr, nous devons veiller à une distance stricte, à l’hygiène des mains, etc. Dans les centres de soins, nous avons constaté une duplication des volumes… C’est étrange puisqu’il n’y a pas plus de résidents qu’il y a 3 mois. »

Comment les chauffeurs gèrent-ils la situation ? « Les chauffeurs jouissent désormais d’une plus grande considération aux points de déchargement. Et comme mentionné ci-dessus, le SVA a été modifié pour réduire le risque de contamination. En général, les chauffeurs éprouvent une certaine incertitude et une certaine crainte, bien que cela varie d’une personne à l’autre. Toutefois, nous avons convenu avec nos clients que les chauffeurs décident eux-mêmes des instructions de livraison. Par exemple, s’ils ne veulent pas entrer dans un centre de soins ou un hôpital, ils sont autorisés à livrer les marchandises à la porte. La sécurité personnelle est primordiale », déclare M. Gregoir.

Et enfin, il a un message pour tout le secteur : « Contre cet ennemi invisible, nos héros, porte à porte… #RESPECT », conclut Serge Gregoir.