TLV veut des prix corrects pour les transporteurs

Le secteur du transports est plus que jamais sous pression financière. Beaucoup de transporteurs ne parviennent plus à obtenir un taux de chargement rentable, et ils n’ont donc d’autre choix que de répercuter l’augmentation de leurs coûts sur leurs clients pour survivre, déclare Transport en logistiek Vlaanderen.

« De nombreux segments de l’économie sont au point mort et c’est donc aussi le cas dans certaines niches du transport de marchandises. Pour d’autres secteurs, le nombre de trajets s’est nettement réduit. De nombreux transporteurs ont vu des commandes annulées en raison de la crise du coronavirus », explique Lode Verkinderen, secrétaire général de TLV. « En temps normal, les transporteurs ont déjà des marges très limitées. Ce n’est qu’en atteignant un taux de charge maximal qu’ils gardent la tête hors de l’eau. Une grande partie des frets de retour n’existe aujourd’hui plus, ce qui mine le coefficient de remplissage. Les transporteurs sont également confrontés à des coûts supplémentaires dus aux temps d’attente aux frontières ou à des procédures plus strictes chez les chargeurs. D’autres services ne sont plus rémunérés. Pour tous ces coûts supplémentaires, les transporteurs ne sont pas encore en mesure de facturer un prix de vente plus élevé ». Et dire qu’en juillet, les tarifs de la redevance kilométrique seront à nouveau augmentés en Flandre… « Les transporteurs ne peuvent survivre à la situation actuelle et à la redevance kilométrique 16 % plus élevée qu’en s’efforçant constamment d’obtenir un prix de vente correct qui couvre tous les coûts », selon Verkinderen.

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