Durant quatre mois, VIL a fait réaliser auprès de ses membres plus de 1000 tests avec cinq kits permettant de respecter les règles de distanciation sociale en milieu professionnel. Les résultats montrent que ces systèmes sont globalement efficaces, mais pointe aussi quelques limites à leur utilisation.

Cinq fournisseurs ont fourni des kits complets dans le cadre de ce projet de recherche : quatre utilisent un badge attaché à un lanyard et/ou par un clip sur les vêtements (Flanders Make, Pozyx, Crescent/Option et Lopos), tandis que le cinquième (Rombit) utilise un bracelet. Tous les appareils utilisent une technologie à bande ultra large pour mesurer la distance entre deux personnes, mais l’endroit où est placé l’appareil influence inévitablement la précision de la mesure.

Globalement, les cinq appareils semblent efficaces : le pourcentage d’alarme lorsque la distance est inférieure à 1,5 m varie entre 75 (Flanders Make) et 90 % (Rombit), mais ce pourcentage diminue dans certains cas de figure, par exemple lorsque deux personnes travaillent dos à dos ou côte à côte (dans le cas du bracelet, selon qu’il est placé au poignet gauche ou droit). Par ailleurs, au-delà de considérations liées à l’ergonomie et au confort d’utilisation (poids, intensité des signaux…), l’étude émet une série de recommandations basées sur les retours d’expérience des utilisateurs : ainsi, les lanyards ne sont par exemple pas souhaitables dans certains environnements de travail où ils risquent de gêner les mouvements de l’opérateur.