Une grande majorité des entreprises (82 %) sont conscientes des avantages, en termes de coûts et de rentabilité, que la numérisation peut apporter à la supply chain. Mais une majorité encore plus importante (95 %) ne profite pas encore, ou du moins pas de manière optimale, des avantages de la technologie numérique, tels que le big data, le cloud computing, l’intelligence artificielle et la blockchain. C’est ce qui ressort d’un compte rendu des recherches d’Harrington Group LLC (à la demande de DHL Supply Chain) auprès de 335 professionnels de la chaîne d’approvisionnement et de l’exploitation dans différents secteurs à travers le monde. D’après les participants, les analyses de la big data sont la solution pour l’avenir : 73 % indiquent que leur entreprise investit déjà dans cette technologie. D’après les personnes interrogées, le cloud computing (63 %), l’Internet des objets (IdO) (54 %), la blockchain (51 %), l’apprentissage automatique (46 %) et l’économie collaborative (34 %) sont également des innovations analytiques importantes que les entreprises utilisent souvent. Dans le hardware, la robotique est le développement le plus important pour la supply chain (63 %), suivie par les véhicules autonomes (40 %), l’impression 3D (33 %), la réalité augmentée et les drones (28 %). De nombreuses entreprises expérimentent déjà de nouvelles solutions technologiques : 39 % indiquent que leur entreprise développe une ou plusieurs solutions d’information ou d’analyse, mais seulement 31 % font de même pour le matériel physique. Beaucoup d’entreprises se rendent compte du potentiel, mais il leur faut encore du temps pour en prendre pleinement conscience, comme le montre l’étude. Selon José F. Nava, Chief Development Officer de DHL Supply Chain, c’est un risque parce qu’il s’agit d’un moment important dans l’industrie de la chaîne d’approvisionnement : le modèle traditionnel représente une révolution sans précédent grâce à de nouvelles technologies matérielles combinées à des solutions d’information et d’analyse. « Les entreprises qui ne sautent pas immédiatement le pas de la numérisation risquent de rester à la traîne », déclare-t-il.