Depuis hier, les entreprises de transport peuvent déposer leurs dossiers pour le deuxième projet-pilote d’écocombis organisé par la Flandre. Par rapport au premier projet-pilote, les conditions sont largement assouplies… mais la concurrence néerlandaise piaffe aux frontières. Alors que le nombre d’écocombis immatriculés aux Pays-Bas va bientôt franchir la barre des 2000, en Belgique ce chiffre n’atteint pas encore les quinze unités, dont 10 en Wallonie. La faute à un cadre beaucoup trop strict imposé par la Flandre dans le cadre de son premier projet-pilote lancé en juin 2014. Heureusement, les conditions sont devenues plus souples :
- les autorisations ne sont plus liées à un trajet complet ni à un véhicule ou un chauffeur particulier
- le réseau accessible aux ensembles de 25.25 m se compose d’un tronc de base (les autoroutes, certaines routes portuaires) et de branches (trajet le plus court entre un point de départ et d’arriver et le réseau de base)
- le Ring de Bruxelles, dans sa partie flamande, fait partie du réseau de base autorisé, mais l’échangeur entre le R4 de Gand et la E34 à hauteur de Zelzate est p.ex. interdit (carte complète)
- le réseau pourra s’étendre de 30 branches maximum par semestre. Chaque ‘branche’ est notée sur base d’un certain nombre de critères (p.ex. carrefour dangereux = x points), et les branches qui accumulent le moins de points sont choisies en priorité
Ce deuxième projet-pilote se terminera le 31/12/2024. Pour plus d’information : https://www.mobielvlaanderen.be/lzv/index.php