La fédération sectorielle Traxio s’inquiète de la manière dont la réglementation de transition EU relative à la WLTP est traitée par notre pays. “Si le SPF Mobilité n’agit pas rapidement pour éviter le pire, de nombreux propriétaires d’une voiture neuve non immatriculée dotée d’un certificat de conformité reprenant les anciennes valeurs d’émission NEDC (généralement produites avant juin de cette année) tant chez le concessionnaire ou négociant automobile que le particulier risquent de ne pouvoir sous aucune condition immatriculer ou utiliser leur voiture sur la voie publique après le 31 août. Les véhicules Euro 6 flambant neuves avec l’ancien certificat NEDC auront perdu leur valeur s’ils ne se trouvent pas sur la liste de l’importateur déposée dans les délais impartis auprès des services de la DIV. Le statut d’occasion ne leur sera pas non plus accordé alors que les véhicules d’occasion polluants (Euro 2, 3 et 4) peuvent, eux, bel et bien être immatriculés et pas les véhicules écologiques flambant neufs répondant à la norme Euro 6. Qui peut encore y comprendre quelque chose ?”, s’interroge Philippe Decrock de Traxio. Selon Traxio, des solutions sont possibles au niveau de la DIV comme à l’étranger pour que malgré une réglementation européenne stricte en la matière, le négoce de ces stocks de véhicules ‘NEDC’ soit autorisé jusqu’à la fin de l’année. “Mais on a choisi la voie dure et impitoyable sans aucune concertation concrète avec le secteur des distributeurs automobiles et entreprises de garage. Les autorités régionales responsables de l’homologation et la taxation des véhicules s’en lavent les mains et ont adopté une attitude expectative, comme si le problème ne concernait que la branche automobile”, conclut Decrock. Traxio demande urgemment que le SPF Mobilité (plus précisément la DIV) trouve une solution pratique en concertation avec le secteur.