VIL mène une étude pour vérifier si le principe de l’économie collaborative offre également du potentiel dans la branche du transport. Ce nouveau projet a été baptisé ‘Cambion’ et est mené en collaboration avec huit entreprises de transport. “L’immobilisation des moyens de transport constitue un problème auquel de nombreuses sociétés sont confrontées. Un sondage effectué par le VIL auprès de transporteurs et de prestataires logistiques a montré que chez 50 % des personnes interrogées les moyens de transport sont parfois à l’arrêt en dehors des périodes de pointe. Pour près de 20 % des personnes interrogées, cela arrive même souvent. Les entreprises ajustent leur capacité de transport en fonction des périodes de pointe, mais ces périodes de pointe et de creux peuvent être très différentes selon les sociétés. C’est pourquoi le fleet sharing pourrait apporter une solution. Avec ce projet, nous voulons vérifier s’il est possible de partager des véhicules utilitaires et ainsi réduire les coûts, générer un chiffre d’affaires supplémentaire en louant de la capacité libre ou effectuer des missions supplémentaires grâce à une flexibilité accrue. VIL va faire un état des lieux et identifier les facteurs entravant comme par exemple l’autorisation obligatoire et la responsabilité et rechercher des solutions. Un modèle de collaboration idéale va être établi, avec les exigences juridiques qui y sont liées. Ce modèle sera testé par les participants au projet. VIL va en outre établir un modèle de simulation pour faire apparaître les concordances entre les sociétés. Par exemple les grands magasins et les dépôts qui sont livrés la nuit et les centres de distribution où l’on enlève des marchandises pendant la journée constituent une concordance possible pour partager des véhicules”, explique le chef de projet du VIL, Eva Gezels. Huit entreprises participent au projet : Deny Logistics, Eutraco, Exsan (Sany Group), Gilbert De Clercq, Remitrans, Transport Lux, Transport Vanschoonbeek – Matterne et Vincent Logistics.