Selon le syndicat UBT, il n’y a rien de nouveau sous le soleil : la fraude au tachygraphe augmente constamment et les fédérations patronales doivent faire plus que simplement les condamner. Frank Moreels, président de l’UTB : « En 2016, des logiciels trafiqués ont été découverts dans plusieurs poids lourds de firmes de transport établies en Flandre occidentale et Flandre orientale. En 2017, un quart des camions contrôlés étaient équipés d’un tel logiciel. Il est donc bel et bien question de fraude systématique organisée par des transporteurs véreux. » À la suite de l’action à grande échelle du parquet fédéral, M. Moreels plaide en faveur d’un contrôle de plus en plus étendu de la fraude au tachygraphe. Il estime également que les employeurs n’assument pas suffisamment leurs responsabilités : « Sur Twitter, la fédération patronale Febetra a déclaré qu’elle trouve l’utilisation de logiciels trafiqués totalement inacceptable, que de telles pratiques compromettent la sécurité routière et faussent la concurrence sur le marché. Malheureusement, les fédérations patronales prennent peu d’initiatives pour convaincre leurs membres de ne pas s’adonner à de telles pratiques. L’UBT aimerait qu’elles se montrent bien plus actives dans la lutte contre la fraude au tachygraphe. »