Après le début de propagation du coronavirus en Italie au cours du dernier week-end, les régions les plus touchées, la Lombardie et la Vénétie, sont sujettes à un cordon sanitaire. Les transporteurs, eux, prennent leurs précautions.
En Lombardie et en Vénétie, il va sans dire qu’organiser le transport routier est difficile, et cele le restera tant que les mesures d’urgence mises en place resteront d’application : elles interdisent tout simplement le transport terrestre de marchandises et de personnes, comme le précise la Febetra. Seuls sont exceptionnellement autorisés les transports de biens de première nécessité et de certains biens périssables, selon dérogation. Les chauffeurs doivent cependant se soumettre à une visite médicale obligatoire lors du chargement et du déchargement.
Les transporteurs belges dont certains véhicules doivent se rendre au nord de l’Italie ont quant à eux envoyé à leurs chauffeurs une série de précautions à respecter : ainsi, Galliker demande à son personnel d’éviter le contact avec les autres et de souvent se désinfecter les mains, mettant même à disposition de ses chauffeurs un kit comprenant masque et désinfectant.
En Belgique, si certains chauffeurs venaient à être mis en quarantaine après avoir traversé une zone à fort degré d’infection, la loi belge prévoit des allocations de chômage le temps de cette interruption.