La Febiac a récemment adopté une position dans laquelle elle considère l’installation de cloisons en plexiglas dans les camionnettes comme dangereuse. « Ces arguments ne s’appliquent cependant pas aux cloisons que nous proposons, réplique Hans Lauwers »,CEO du groupe de services aftermarket Econor.
Le 21 avril, le Conseil national de sécurité a approuvé l’installation de cloisons en plexiglas dans les camionnettes. Ces cloisons sont destinées à remplacer la distanciation sociale de 1,5 m, comme c’est le cas aux caisses et aux comptoirs d’accueil des supermarchés. Elles limitent la propagation du virus, tout le monde en convient. Mais la Febiac s’interroge sur la sécurité routière, argumentant que le plexiglas peut se briser et blesser les occupants, selon la Febiac. « C’est tout à fait vrai », réplique Hans Lauwers, « mais ‘plexiglas’ est un dénominateur commun pour différentes formes de plastique transparent. »
« Le Conseil national de sécurité n’a pas besoin de connaître ces différences techniques et la FEBIAC non plus, bien sûr », déclare Hans Lauwers. « En tant que constructeur de véhicules qui disposons de notre propre service de signalisation, nous connaissons bien les différents types de plastique. Nous n’utilisons pas le plexiglas , qui est de fait dangereux et cassant, pour fabriquer nos cloisons, mais du polycarbonate. Il s’agit d’un plastique qui est également utilisé pour les écrans et les lunettes de sécurité. Le polycarbonate ne peut pas se briser ou se casser, seulement se plier. Notre nouveau département BodyConstruct fournit et installe des cloisons parfaitement sécurisées (pour la circulation) », confirme Hans Lauwers.
