Febiac tenait hier son assemblée générale de manière virtuelle. L’occasion de faire le point sur la crise que traverse également le secteur automobile, mais aussi de lancer quelques appels (très) pressants aux différentes autorités belges.
Sans s’étendre sur l’ampleur de la crise économique qui frappe le monde de l’automobile au sens large, le président Philippe Dehennin a reppelé que cette crise ne fait que s’ajouter aux grandes disruptions qui touchaient déjà le secteur (électrification, arrivée à terme du véhicule autonome et connecté, évolution des attentes en matière de mobilité). Selon lui, le secteur est clairement à la croisée des chemins, et c’est ce qui justifie la mutualisation des efforts de la part de Febiac et d’autres associations professionnelles comme Traxio et Renta. Il en appelle à l’Etat fédéral et aux régions de cesser de piétiner dans la mise en place de solutions améliorant la fluidité du trafic, en s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies de l’information et en particulier sur la 5G. Il a pointé en particulier l’absence d’infrastructure connectée en Belgique (à l’exception d’Anvers) et a regrétté que la politique de mobilité en Région Bruxelles-Capitale se décide sans aucune consultation des parties prenantes.