Descente de police chez Transport Van Steenbergen

La police a fait une descente au siège social de l’entreprise de transport Van Steenbergen à Arendonk, dans le cadre d’une enquête sur le dumping social et la traite des êtres humains. L’enquête a fait suite à une plainte déposée par l’UBT-FGTB avec des chauffeurs roumains et bulgares travaillant pour le groupe.

L’histoire à commencé lorsque les chauffeurs se sont adressés à l’UBT en 2018 parce qu’ils devaient signer des documents en anglais dans lesquels ils acceptent une réduction de leur indemnité journalière. Comme ils n’étaient pas d’accord, ils voulaient que le syndicat entame une procédure contre l’entreprise. Selon l’UBT, le dossier à charge contre Van Steenbergen est lourd.

Selon Gazet van Antwerpen, ce dossier implique quatorze suspects actifs dans différentes entreprises, dont huit au sein de la famille Van Steenbergen. Selon le journal, il n’y a pas encore eu d’arrestations, mais l’inspecteur du travail a demandé une enquête au juge d’instruction.

Van Steenbergen possède deux entreprises en Belgique : Van Steenbergen Logistics et Arendonk Transport. Ensemble, elles réalisent 3.3 millions d’euros de valeur ajoutée et emploient 35 ETP. Le groupe a aussi des liens étroits avec au moins deux tractionnaires étrangers : Q Trucking (Slovaquie) et Viana & Fernandes, une société portugaise qui semble travailler principalement avec des chauffeurs roumains et macédoniens.

 

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