Même si une grande partie des compétences relatives au transport routier ont été régionalisées, le ministre fédéral de la Mobilité a touours un rôle important à jouer, notamment en représentant la Belgique à l’échelon européen. Pour succéder à François Bellot, c’est Georges Gilkinet (Ecolo) qui a été coisi au poste de ministre fédéral de la Mobilité.
Avec Georges Gilkinet, c’est une troisième personnalité politique issue d’un parti écologiste qui est chargée des questions de mobilité, après Philippe Henry (Ecolo) en Wallonie et Elke Van den Brandt (Groen) à Bruxelles. Il est évidemment trop tôt pour voir dans quelle mesure cette convergence idéologique permettra ou non d’éviter les divergences trop grandes entre les régions (puisqu’il n’est pas question de refédéralisation), mais les transporteurs routiers ne seront pas nécessairement en terrain conquis.
Ce matin, Gilkinet a d’ailleurs déjà déterré le vieux dossier du permis à points, ce qui n’a pas manqué de susciter une première réaction de Michael Reul, au nom de l’UPTR (une ‘fausse bonne idée’ selon lui). Autre source d’inquiétude pour l’UPTR, même si l’issue de ce dossier dépendra davantage du nouveau ministre des Finances Vincent Van Peteghem ‘CD&V) : le maintien du diesel professionnel, déjà réclamé e début de semaine par TLV et dont l’UPTR rappelle que sa suppression… coûterait 350 milions d’euros par an aux caisses de l’état fédéral.
