ECS : « Les effets réels du Brexit ne se feront pas sentir avant le 1er janvier 2022 »

Depuis le Brexit, ECS a réussi à développer sa couverture du marché du retail à 80% aux Royaume-Uni. Toutefois, le logisticien basé à Zeebrugge prévient que les mesures encore à mettre en œuvre vont encore compliquer l’exportation de produits alimentaires vers le Royaume-Uni.

ECS travaille aujourd’hui pour des chaînes de supérmerchés comme Tesco, Asda, Sainsbury’s, Morrisons, Coop, Lidl et récemment Aldi. L’entreprise de Zeebrugge leur consacre 195.000 m2 d’entrepôts. « Les producteurs européens stockent leurs marchandises chez nous, après quoi les détaillants britanniques peuvent commander ces produits chez nous. Nous collectons les commandes et les livrons à temps aux centres de distribution britanniques. Cela offre une énorme flexibilité au détaillant, qui a également besoin de moins d’espace d’entreposage pour conserver ses stocks », explique Hugo Donche, directeur de la supply chain et du développement chez ECS.

Depuis le 1er janvier 2021, ECS se charge aussi de toutes les déclarations et certificats douaniers. Hugo Donche remarque cependant un changement dans le comportement des Britanniques à l’importation et à l’exportation : « Les volumes sont inférieurs de 10% à ceux de l’année dernière et il reste à voir si ces chiffres vont se normaliser. De très nombreuses règles du Brexit ne s’appliquent pas encore en Grande-Bretagne. Le Brexit se met en place de manière progressive mais à la fin de cette année, nous entrerons dans les phases 2 et 3. Nous ne ressentirons donc pas l’impact réel du Brexit avant le 1er janvier 2022. »

Brexit : phase 2 et phase 3

  • À partir du 1er octobre 2021, les produits d’origine animale tels que le fromage, la viande et les produits laitiers devront être accompagnés d’un certificat sanitaire vétérinaire.
  • À partir du 1er janvier 2022, ce sera aussi le cas pour les produits agricoles tels que les fleurs coupées, les fruits et les légumes. Toutes les exportations nécessitant un certificat sanitaire vétérinaire devront passer par un point de contrôle frontalier spécifique au Royaume-Uni. L’importateur britannique de ces produits devra préenregistrer le lot dans le système britannique IPAFFS (« Import of products, animals, food and feed system »). Avant que l’envoi n’arrive au Royaume-Uni, une « déclaration de sécurité » (ENS) devra aussi être soumise aux douanes britanniques.
  • À partir du 1er mars 2022, les animaux vivants et les produits à « faible risque » nécessitant un certificat phytosanitaire (fruits, légumes, plantes et fleurs) devront passer par un point de contrôle frontalier spécifique au Royaume-Uni.

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