FedEx est parvenu à un accord avec les partenaires sociaux pour réduire l’impact social de son plan de restructuration à Liege Airport. Il y aura nettement moins de licenciements secs que les 671 initialement annoncés en janvier.

Un des éléments qui ont permis d’adoucir la restructuration est lié à une augmentation des volumes que FedEx compte traiter à Liège. Initialement, le trafic devait baisser de 70 % et le nombre d’avions basé à Liège passer de 40 à 14, mais l’augmentation des volumes à traiter résulte de différents facteurs : des évolutions du portefeuille clients ainsi que des flux additionnels acheminés tant par la voie aérienne que la voie routière. « Cet accord signifie que nous sommes sur le point de finaliser la phase d’information et de consultation de la procédure légale. Il reste encore plusieurs étapes à franchir avant de procéder à la transformation envisagée du réseau aérien à Liège. Après une pause estivale, nous entamerons les négociations du plan social avec nos partenaires sociaux », communique l’expressiste américain.

Mais combien d’emplois seront-ils ainsi sauvés ? « Les intentions que nous avions présentées en janvier comprenaient 671 licenciements. L’augmentation des volumes à traiter sur le hub de Liège induit un besoin supplémentaires de 122 collaborateurs par rapport à l’annonce de janvier. Viennent s’y ajouter des mesures complémentaires convenues avec nos partenaires sociaux, qui réduiront encore les licenciements forcés, notamment le non-remplacement des personnes qui ont quitté l’entreprise depuis janvier, des accords de prépension, etc. Ainsi, l’estimation élaborée par les partenaires sociaux – et dont nous confirmons le réalisme – s’élève à 157 licenciements nets. En outre, nous aurons 56% de contrats affectés négativement en moins (de 861 annoncés en janvier à 376 aujourd’hui) et presque 60% de contrats affectés positivement en plus (de 211 annoncés en janvier à 335 aujourd’hui). »