Le Ford Ranger Raptor en vacances : délicieux contremploi

OK, le Ford Ranger Raptor est l’une des références de son segment lorsqu’il s’agit de se retrousser les manches. Mais en dehors du contexte tout-terrain, quels sont ses arguments ? Peut-il avaler les kilomètres et emmener une famille en vacances ? Nous avons tenté le coup et la surprise est plutôt bonne !

  • Les enfants, cette année, on part dans le sud de la France avec ce gros pick-up !
  • Ouaiiiiiiiis !

L’effet est imparable.

Dans l’esprit d’un gosse, et même de certains adultes (dont nous sommes, ne le cachons pas…), prendre le chemin des vacances avec un véhicule comme le Ford Ranger Raptor, c’est forcément partir à l’aventure. Même si ledit véhicule va se contenter d’avaler les kilomètres sur autoroute.

On est d’accord, cette expérience emmène l’engin en dehors de son terrain de prédilection. Et pourtant, il va s’en sortir mieux que bien.

Benne affect

Au départ de la région liégeoise, direction l’Hérault pour un trajet proche des 1000 km. Avant cela, on fait le plein (80 litres !) et on embarque les bagages dans la benne : des valises, des provisions, des jeux de plage… Ce n’est pas la place qui manque ! Structurer le rangement n’est même pas nécessaire puisque la large ouverture permet un accès facile – moyennant tout de même quelques figures de gymnastique vu la hauteur de l’engin – à l’ensemble des éléments embarqués. On tire le volet et le verrouille, tout le monde s’installe et c’est parti !

Très vite, le ton est donné. Le Raptor avale les kilomètres dans un confort total. Faite pour encaisser les coups, la suspension Fox Pro Race démontre qu’elle est aussi capable de douceur. Un sentiment agréable renforcé par l’efficacité de la combinaison 2.0 Ecoblue / BVA 10 rapports et la bonne insonorisation de l’habitacle.

Full équipé

400 km parcourus et personne ne râle. Clairement, c’est bon signe. Le côté généreux du Raptor n’y est pas étranger. La cabine est spacieuse et permet de loger tout le nécessaire de voyage, même de l’avis des ados à l’arrière. C’est dire… La régulation électronique de température double zone est aussi très efficace. Dommage qu’aucun réglage ne soit proposé aux passagers arrière.

Côté conduite, la position en hauteur donne une très bonne visibilité sur le trafic. Et on ne vous parle pas du sentiment de sécurité. Le trajet s’effectue en mode Normal, 2 roues motrices. Evidemment. La multitude de commandes au volant permet de presque tout piloter sans décoller les mains. Même un petit coup de palette pour se faire plaisir lors des ralentissements, histoire d’épargner les freins. Alors que la commande vocale vous permet même de trouver un restaurant à proximité de l’endroit où vous vous trouvez, les aides à la conduite veillent au grain. L’intensité du système de maintien de voie est réglable, le Raptor nous prévient quand c’est l’heure de la pause, un détecteur de signalisation projette les limitations sur le tableau de bord et le choix entre limiteur et régulateur de vitesse est laissé à l’appréciation du conducteur.

Perspectives

Quand vient l’heure de la pause, même s’il est maniable, le Raptor n’est pas l’engin le plus facile à garer. Sur une aire d’autoroute, le problème ne se pose pas vraiment mais bien si l’on s’écarte des tronçons majeurs. La caméra arrière avec projection de trajectoire est salvatrice mais le gabarit du véhicule aurait mérité l’implantation de capteurs à l’avant.

« On y eeeeeest ! »

Une fois arrivé à destination, le Raptor n’est pas le véhicule que l’on va simplement garer en attendant d’avaler le trajet en sens inverse. Il ouvre des perspectives de découverte qu’interdit un véhicule classique. Sur chemins, sur pistes… De quoi donner une autre dimension au périple et découvrir des coins épargnés par l’afflux de touristes.

Restent les questions qui fâchent. Ok, avec ses 226 à 232 gr/km, son classement CO2 place le Ranger Raptor parmi les mauvais élèves de la classe. Logique quand on a 2,5 t à déplacer. Enfin, côté consommation, la descente dans le sud a été mesurée à une moyenne de 8,6 l/100 km. La remontée a nécessité un bon litre de plus, ce qui reste raisonnable pour un engin de cette trempe qui a donné une couleur inédite aux vacances de chacun des participants à l’expérience.

Tout savoir sur Ford Motor Company (Belgium) S.A.

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