Essai : Citroën ë-Berlingo & Peugeot e-Partner (2021)

En 2019, les fourgons compacts de l’ex-groupe PSA – Peugeot Partner, Citroën Berlingo et Opel Combo – ont été élus ‘International Van of the Year’. Désormais sous pavillon Stellantis, l’offre s’étoffe avec une version électrique du trio dont nous avons mis les deux Français à l’épreuve.

Plus d’un million de la troisième génération de ce duo français a été vendu depuis 2018, soit plus d’un quart des 3,7 millions d’exemplaires produits en trois générations. Concrètement, cette cure d’électrification ne change pas grand-chose. Le pack de batteries étant installé sous le plancher, il reste encore 3,3 m³ de volume utile (4,4 m³ dans la version à empattement long) et de la place pour 2 europalettes. La charge utile peut atteindre 800 kg, tandis que la capacité de remorquage maximale est de 750 kg. Dans la version électrique, vous pouvez également opter pour une cloison amovible et un siège passager rabattable portant la longueur utile à 3,09 m (3,44 m dans la version longue).

Autonomie de 275 km

La grande différence c’est évidemment le mode de propulsion. La batterie de 50 kWh alimente un moteur électrique de 100 kW (136 ch) et 260 Nm entraînant les roues avant. Celui-ci assure des performances suffisantes dans toutes les conditions, y compris sur nos modèles d’essai embarquant une charge de 200 kg. Un lest idéal sur le plan du comportement quand on sait qu’à vide, la suspension visant surtout le confort inspire moins confiance dans les virages rapides.

Afin de maximiser l’autonomie, la vitesse de pointe est limitée à 135 km/h, ce qui est plus que suffisant. L’autonomie annoncée selon le cycle WLTP est de 275 km. D’après des études françaises, le client moyen parcourrait en moyenne environ 72 km par jour, avec, dans 80 % des cas, un maximum quotidien de 200 km. Lors de l’essai, nous avons consommé environ 24 kWh/100 km en utilisant le chauffage. Ces fourgons ne sont donc pas les plus économiques du marché, mais avec un style de conduite adapté, des déplacements limités sur autoroute et des températures un peu plus clémentes, l’autonomie promise semble réalisable. La charge peut être effectuée à des puissances de 7,4 kW, 11 kW ou encore 100 kW (courant continu). Dans ce dernier cas, 30 minutes suffisent pour faire passer la charge de 0 à 80 %.

Sur le plan technologique, on retiendra le cockpit numérique et l’affichage tête haute de 10 pouces (en option) ainsi que les 18 aides à la conduite (certaines sont en option), dont le contrôle de stabilité pour les remorques. Parmi les détails pratiques, notons le siège central rabattable se transformant en tablette écritoire, mais surtout l’indicateur de surcharge qui signale que le poids de la cargaison dépasse la charge utile maximale du véhicule.

Ces deux modèles sont affichés au prix minimum de 27.060 € HTVA.

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