L’ITLB a publié ses (très attendues) prévisions quant au prix de revient du transport routier en 2022. Tous les postes de coût sont en augmentation et le résultat est le chiffre le plus élevé jamais estimé : entre + 5.21 et + 6.42 % selon le type de liaison.
C’est en transport général national que l’augmentation sera la plus forte (+ 6.42 %), à cause principalement d’une surévaluation du poste ‘amortissement véhicule’ par rapport aux autres types de transport. En messagerie nationale, le prix de revient augmente de 5.92 % et en transport international, il augmente dans une fourchette de 5.21 à 5.69 %.
Cette prévision tient compte des paramètres suivants :
- au niveau du personnel roulant, indexation des salaires + indemnités RGPT et de séjour de 2,73% au 1er janvier 2022, plus une hausse du niveau des rémunérations et indemnités de 0,4% suivant la norme salariale, plus la prime de 250€ et le chèque cadeau de 40€ ;
- l’adaptation du prix du carburant correspond à la moyenne de l’évolution sur ces 5 dernières années ;
- une forte hausse du prix de l’Adblue en raison de la hausse du prix de ses composants ;
- la diminution du montant récupérable des accises au titre du diesel professionnel qui va passer de 247,6158€, actuellement, à 226,9716€/1000 l ;
- une forte hausse du prix d’achat des véhicules qui reflète également une estimation du délai de livraison de ces véhicules ;
- une forte hausse du prix des primes d’assurances ;
- l’indexation de la taxe kilométrique wallonne (de l’ordre de 2,2 % au 1er janvier 2022), plus l’indexation de la taxe kilométrique qui aura lieu en juillet 2022 en Flandre et en région de Bruxelles-Capitale.
- une hausse de 2 % prévue en moyenne des péages autoroutiers pour la France, l’Italie et l’Espagne, plus une hypothèse d’adaptation à la hausse du prix du passage du tunnel du Fréjus au 1er janvier 2022
- les prix d’acquisition des autres éléments des coûts ont été augmentés du taux d’inflation calculé par le Bureau fédéral du Plan pour l’année 2022, à savoir 2,8 %.