Rénovation de semi-remorques : Optez pour la qualité

Il y a une grande pénurie de véhicules tractés, aussi bien neufs que d’occasion. En raison de la rareté des matières premières, les délais d’attente s’allongent et cela a un impact sur le prix de revient. Une solution alternative serait donc plus intéressante. Pourquoi ne pas rénover du matériel roulant existant ?

Rénover une semi-remorque usagée présente plusieurs avantages, surtout en ces temps de pénurie. Le transporteur a rapidement accès à du bon matériel dans la mesure où une rénovation peut généralement être effectuée dans de brefs délais. Celà permet en outre de réaliser une économie sur l’achat d’un nouveau véhicule. Attention toutefois à l’entreprise qui se charge de la rénovation, car, dans ce domaine aussi, il y en a de moins bonnes.

Parfois, la rénovation peut être effectuée par le constructeur lui-même, mais en général, elle est sous-traitée à des concessionnaires agréés. Atrac, filiale de Stas, en est un exemple. En plus des réparations et de la transformation, Atrac rénove également des bennes et des véhicules à fond mouvant Stas.

Vérifiez que l’entreprise qui réalisera la rénovation est reconnue comme atelier de réparation pour la marque. Ces ateliers ne travaillent qu’avec des pièces de haute qualité, même dans le cadre d’une rénovation, ce qui garantit une longue durée de vie. Après rénovation, une semi est à nouveau compétitive par rapport aux véhicules les plus récents et peut être réutilisée pendant des années.

TIP en est en tout cas convaincu : « Nos clients cherchent de plus en plus à allonger la durée de vie de leurs semi-remorques et la rénovation est un des moyens d’y arriver. Divers experts y travaillent dans les ateliers TIP et examinent les souhaits de chaque client avant de leur faire une proposition. Nous avons des années d’expérience dans la révision de semi-remorques. Dans ce cas, le TCO dépend fortement de l’état des véhicules et des travaux à effectuer. Par exemple, la rénovation est-elle uniquement cosmétique ou faut-il également effectuer des mises à jour techniques ? Bref, il n’y a pas de solution unique, mais bien une proposition sur mesure pour chaque client. »

« Parfois, il s’agit aussi d’adapter les véhicules à un besoin. Distrifresh n’avait plus besoin de ses semis pour viande suspendue, mais la société avait besoin de semis réfrigérées standard. En accord avec le client, nous ne les avons pas remplacées et nous les avons reconverties en retirant les rails pour suspendre la viande, en rebouchant les trous dans le toit et en nettoyant les semis à fond. TIP a veillé à ce que Distrifresh n’ait pas à se soucier de la remise à neuf des véhicules. »

La rénovation, c’est du sur-mesure

LMJ Construct est une autre entreprise qui rénove régulièrement des (semi-)remorques. Comme l’explique Rik Van Gorp : « Lors d’une rénovation complète d’une semi à bâches coulissantes, nous remplaçons les bâches, le toit coulissant et les portes arrière. Les freins et les essieux sont révisés puis le châssis est sablé et repeint. Pour une rénovation complète, il faut compter environ 20.000 euros, mais votre semi aura une durée de vie équivalente à une neuve. Le client peut également opter pour une rénovation partielle, par exemple uniquement la superstructure ou uniquement le châssis. »

La rénovation d’une (semi-)remorque est toujours un travail sur mesure. Le châssis est peu sujet à l’usure et ce sont donc plutôt la superstructure, les essieux, les suspensions et le pare-chocs arrière qui vieillissent. Par contre, si un châssis est fissuré ou s’il y a des déficiences au niveau de la suspension et des essieux, une rénovation peut être moins rentable.

Recyclé jusqu’à 93 %

Dans le cas de semis plus coûteuses comme celles pour le transport de vrac, les citernes et les surbaissées, la rénovation peut également être intéressante. « Lors de la rénovation d’une citerne ou d’une semi pour vrac, nous renouvelons les essieux, les garde-boue et le système d’attelage », précise-t-on chez Burg Trailer Service. « Nous installons de nouvelles grues, des boîtiers de commande, une pompe et un nouveau Wabco EBS-E. Le châssis est sablé, peint et les fonds de citerne sont également repeints. Si nécessaire, le revêtement et l’isolation de la citerne sont remplacés ou nous utilisons même un nouveau châssis. Une fois le véhicule terminé, nous nous occupons également de l’inspection obligatoire des cuves et du système de pompage. Mais normalement, en donnant une ‘seconde vie’ à la semi, on obtient une empreinte CO2 inférieure de 93 %, dans le meilleur des cas, à celle d’une semi neuve : 7 % de la semi sont neufs, donc 93 % sont réutilisés ! Ce chiffre dépend naturellement de ce qui doit être renouvelé et de ce qui peut être réutilisé. »

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