La société de transport Van De Poel accentue ses efforts en faveur d’un transport pauvre en CO2 en élargissant sa flotte de transport LNG et en intégrant une part de plus en plus importante de biométhane dans son mix carburant. Drive Systems et Scania sont partenaires du projet, l’un en tant que fournisseur du carburant et l’autre en tant que fournisseur des véhicules… et client.
Van De Poel effectue pour Scania des transports de pièces détachées entre différents fournisseurs allemands et le Benelux (le centre de distribution européen à Oudsbergen et l’usine de Zwolle aux Pays-Bas). L’entreprise campinoise s’inscrit pleinement dans la trajectoire des acords de Paris et du plan Fit For 55 de l’Union Européenne, savoir une réduction des émissions de CO2 de 55 % d’ici 2030. « Grâce aux relations de longue date que nous avons avec aux, il était évident de joindre nos forces avec celles de Scania et de notre fournisseur de carburant Drive Systems. Ensemble, nous avons mis sur pied un projet pilote dans lequel nous nous sommes engagés à utiliser une certaine quantité de biométhane pour les flux de Scania pendant un an », déclare Wim Van de Poel, qui considère que le biométhane est l’alternative la plus écologique et la plus rentable actuellement disponible.
Dans un premier temps, le mélange utilisé dans les camions LNG de la flotte de Van De Poel contiendra 25 % de biométhane. Le carburant est produit à base de déchets organiques, et Drive Systems affirme pouvoir en fournir 3 millions de m3 par an (soit 2370 tonnes) et augmenter rapidement ce chiffre à 10 millions de m3 (7900 tonnes).
Les certificats sont un autre élément de l’équation. Puisqu’on ne peut pas organiser différents types de mélange entre le gaz d’origine fossile et le biométhane à la pompe, les entreprises comme Van De Poel obtiennent des certificat qui garantissent l’ajout d’une certaine quantité de biométhane au réseau, ou plus localement s’il s’agit de LNG. Ce certificat est accompagné d’une preuve de durabilité qui indique l’empreinte carbone calculée conformément à la directive européenne sur les énergies renouvelables (RED II), de la matière première à la production du carburant. Il est ainsi possible d’offrir une réduction vérifiée de l’empreinte carbone avec une traçabilité tout au long de la chaîne de valeur.
