North Sea Port veut laisser derrière lui les pertes dues au corona en 2022

North Sea Port a connu une croissance de 9% en 2021 par rapport à une année 2020 marquée par le coronavirus. Le port belgo-néerlandais prévoit une reprise plus marquée en 2022. Le transbordement par la navigation intérieure a déjà retrouvé son niveau pré-corona. 

Pour l’année 2021, les entreprises installées au North Sea Port ont enregistré un débit de 68,9 millions de tonnes, soit une croissance de 9% par rapport à 2020. Le port reste encore 4% en dessous de son niveau record de 2019. Les importations ont augmenté de 12%, les exportations de 1%. Le rapport import-export est maintenant de 72% / 28%. L’autorité portuaire est convaincue qu’un rétablissement complet au niveau pré-corona sera possible en 2022.

Le trafic de marchandises par la navigation intérieure a déjà connu une reprise complète en 2021 : +9% à 59,7 millions de tonnes. Ce sont surtout les exportations par voie fluviale qui se sont envolées (+14%). Cela porte le port bien au-dessus du volume d’avant la crise sanitaire (58,5 millions de tonnes). Le bilan des importations et des exportations est le suivant : 41% / 59%. Avec un transbordement par voie maritime de 68,9 millions de tonnes et par voie terrestre de 59,7 millions de tonnes, North Sea Port enregistre un transbordement total de 128,6 millions de tonnes en 2021 contre 118,3 millions de tonnes en 2020. Plus de 10 millions de tonnes supplémentaires, en d’autres termes. North Sea Port a également délivré plus de 55 hectares de terrains à des investisseurs en 2021.

La caractéristique du North Sea Port est l’importance du vrac sec dans les chiffres totaux: 53% du trafic de fret maritime en 2021  (36,4 millions de tonnes, +12% par rapport à 2020). Ce segment s’est pleinement redressé en 2021 et affiche même une croissance par rapport à l’année record 2019, entre autres dans les matériaux de construction, les céréales, le charbon, le minerai de fer et la ferraille. Le segment roll on/roll off (ro/ro) prend 5% à son actif (3,6 millions de tonnes, +37%). Cette croissance provient de l’augmentation du transport de remorques et d’acier. Le nombre de voitures transportées est resté le même.

Le vrac liquide représente une part de 24% en 2021 (16,7 millions de tonnes, +3%), grâce à une augmentation du transbordement d’huiles végétales et de produits chimiques. Le breakbulk représente une part de 14% (9,5 millions de tonnes, +2%), avec une progression notable dans le transbordement de cellulose, d’acier et de bananes. Il est également frappant de constater que dans ce segment, on assiste à une nette évolution des conteneurs vers le vrac classique. Cela a des conséquences sur le segment des conteneurs, qui ne constitue de toute façon qu’une niche à Gand. Les conteneurs représentent 4% du volume total selon le type de fret (2,6 millions de tonnes, -3% ; en TEU, cependant, il y a une augmentation de 27% à 262.000 TEU). L’une des raisons de cette diminution est la réduction du transport de bananes en conteneurs (passage au breakbulk). Le segment des conteneurs stagne au même niveau depuis trois ans.

Par type de marchandises, on constate une augmentation pour les produits agricoles, les combustibles minéraux solides, les minerais, les minéraux et les matériaux de construction, les produits chimiques, et les véhicules, machines, conteneurs et remorques. Le statu quo est constaté pour les produits alimentaires, les produits pétroliers, les produits de l’industrie métallurgique et les engrais.

La Russie reste le partenaire commercial le plus important en termes de trafic de fret maritime, suivie par le Brésil, la Grande-Bretagne, les États-Unis et la Suède. L’Europe représente 61% des échanges, l’Amérique du Sud 17%, l’Amérique du Nord 12%, l’Afrique 5%, l’Asie 3% et l’Océanie 2%.

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