Les responsables de Suez Carcassonne ont utilisé un Citroën ë-Jumpy Hydrogen pendant un mois. Les réactions après le test sont positives.

Stellantis a équipé ses petits VUL (Citroën Jumpy, Peugeot Expert, Opel Vivaro) d’une pile à combustible, en partenariat avec Faurecia. Le premier client à prendre livraison d’un Citroën ë-Jumpy Hydrogen a été Suez, la compagnie des eaux française. Ils utilisent cet utilitaire léger ‘propre’ depuis un mois, et les premières réactions ont été positives.

Flexible

Le temps de ravitaillement rapide en hydrogène (3 minutes pour un réservoir plein dans une station à 700 bars) a notamment été salué, car il permet une utilisation flexible, par exemple pour des interventions rapides en cas de fuite d’eau ou pour l’approvisionnement en matériaux des chantiers. L’autonomie totale de 400 km (avec 3,3 kg d’hydrogène et une batterie de 10,5 kWh) contribue également à la tranquillité d’esprit. Enfin, le Jumpy à hydrogène dispose du même espace de chargement (5,3-6,1 m³) que la version à moteur à combustion et la charge utile peut atteindre 1 tonne.

L’hydrogène vert est nécessaire

La grande pierre d’achoppement pour l’hydrogène est bien sûr sa plus grande consommation d’énergie et la nécessité de développer de l’hydrogène ‘vert’ pour être vraiment durable. Suez collabore donc avec l’entreprise énergétique SIPERREC pour construire un centre de production d’hydrogène vert basé sur l’incinération des déchets. Fin 2022, ce site devrait être opérationnel à Créteil, en France, avec une production d’une tonne d’hydrogène par jour.