Les accidents liés aux chariots élévateursont diminué de 15 %, mais des améliorations sont encore possibles

A l’approche de la journée des caristes du 8 mai, les chiffres de Fedris montrent que le nombre d’accidents a baissé de 15% par rapport à 2019, malgré le doublement des boutiques en ligne. Pourtant, des améliorations sont encore possibles. 

Plus de boutiques en ligne, cela signifie aussi : plus de travail pour les caristes. Malgré la charge de travail accrue, les chiffres de la sécurité vont dans le bon sens. Le dernier rapport annuel de Fedris (l’Agence fédérale des risques professionnels) montre que des progrès ont été réalisés en matière de sécurité dans le secteur de la logistique. En 2020, on a enregistré 1 256 accidents impliquant des chariots élévateurs et d’autres équipements mobiles, soit une baisse de 15 % par rapport à l’année précédente. Cette baisse du nombre d’accidents est la première depuis 2015. « Ces dernières années, nous avons consacré beaucoup d’efforts à la sensibilisation à la sécurité. La conduite de chariots élévateurs à fourche est une profession dangereuse, mais il existe de nombreux moyens de limiter les risques », déclare Kurt Boudt, responsable marketing chez B-CLOSE. Cette sensibilisation a porté ses fruits : malgré le risque accru, le nombre d’accidents a diminué.

La campagne sera donc poursuivie. Après tout, les accidents impliquant des chariots élévateurs à fourche sont rarement sans conséquences. Par exemple, 57,48 % des conducteurs de chariots élévateurs à fourche ayant eu un accident du travail en 2020 ont été temporairement incapables de travailler, et pour 12,10 % d’entre eux, l’accident a eu un impact permanent. Les « activités de soutien à l’entreposage et au transport », qui comprennent la profession de cariste, restent également le 9e secteur en termes de risque d’accident en 2020.

 

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