Les conclusions d’un projet pilote de VIL avec l’automatisation des processus robotiques (RPA) sont positives. Les « collègues virtuels » prennent en charge les tâches administratives répétitives des employés, ce qui permet de réaliser des économies considérables.
Avec le projet RPA Databots, VIL, en coopération avec huit entreprises, a développé un système peu coûteux et à bas seuil avec lequel les entreprises peuvent automatiser leurs processus administratifs logistiques dans un court laps de temps. VIL a testé l’applicabilité du système pour deux processus dans deux entreprises, à savoir le processus de traitement des commandes chez Handico Trucking et le processus de tarification chez Van Moer Logistics.
Les databots remplissent automatiquement les documents et les dossiers et prennent en charge les tâches répétitives des employés. De cette façon, ces employés peuvent être déployés plus efficacement. La technologie évolue rapidement, est relativement bon marché et ne nécessite pas d’ajustements complexes des systèmes informatiques. Dans des secteurs tels que la banque et les soins de santé, la technologie a déjà de nombreuses applications. Une étude de Kofax montre qu’il existe encore un potentiel d’automatisation dans le secteur de la logistique : 32 % des entreprises de transport et de logistique continuent de recourir à des étapes manuelles dans plus de 50 % de leurs processus.
Selon VIL, le retour sur investissement n’est pas à sous-estimer : un investissement de 20 000 euros pourrait être récupéré en trois à six mois. « La RPA augmente la productivité, les niveaux de service et la capacité du personnel de 35 à 50 %. Il en résulte une réduction immédiate des coûts de 25 à 50 % grâce à l’automatisation des tâches à une fraction de leur équivalent humain », explique Sophie Delannoy, chef de projet chez VIL.
