Les douanes ont déjà intercepté 36 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers

Au cours du premier semestre de cette année, les douanes du port d’Anvers ont déjà intercepté 36 tonnes de cocaïne, selon les chiffres du SPF Finances. Le gouvernement fédéral s’engage à fournir 70 millions de ressources supplémentaires et recrute 108 nouveaux douaniers. 

La cocaïne continue d’inonder le port d’Anvers, telle est la teneur des résultats semestriels annoncés ce matin par les Douanes et le SPF Finances. Un peu moins de 36 tonnes de cocaïne ont été interceptées, ainsi que 2,2 tonnes de haschisch et 1,2 tonne d’héroïne. L’année dernière, ces chiffres semestriels étaient considérablement plus élevés en raison de l’impact ponctuel de l’opération SKY ECC, dans le cadre de laquelle les communications secrètes des criminels de la drogue ont été décodées. Par rapport à 2020, les chiffres semestriels sont nettement plus élevés : en juillet 2020, le compteur s’élevait à un peu moins de 25 tonnes.

Les douanes reçoivent 70 millions de ressources supplémentaires pour être en mesure de scanner 100 % des conteneurs qui passent en temps voulu. Cinq nouveaux systèmes de balayage au volant seront installés d’ici à la fin de 2023. Début 2024, cinq backscatters (véhicules de balayage mobiles) supplémentaires seront ajoutés. La mise à niveau de l’équipement de numérisation fixe existant et la mise en œuvre d’un nouveau réseau TIC « The Force » suivront ultérieurement. Surtout, la douane est à la recherche de 108 nouveaux douaniers. À partir de septembre, un recrutement actif aura lieu, y compris un événement de deux jours consacré à l’emploi.

En attendant, il est clair que la lutte contre les drogues est en constante évolution. Les techniques utilisées évoluent : la méthode risquée du « rip-off », qui consiste à sortir la cargaison du conteneur dans des sacs de sport, est en voie de disparition. De plus en plus, les médicaments sont incorporés dans la construction du récipient. Les cinq premiers pays d’origine restent inchangés : Panama, Équateur, Paraguay, Colombie et Brésil. La production n’est pas menacée : la superficie cultivée augmente et la productivité par hectare est en hausse. Le marché européen est intéressant pour les criminels car il n’est pas nécessaire de passer des accords avec les cartels mexicains et le prix est meilleur en Europe.

 

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