Une personne sur quatre employée dans le secteur du transport et de la logistique dans notre pays n’a pas la nationalité belge. C’est un record selon le spécialiste des RH Acerta, sur la base de l’analyse d’un ensemble de 345 000 employés travaillant pour 28 500 employeurs, dont 17 500 employés travaillant pour 1 200 employeurs du secteur du transport et de la logistique.

Tous secteurs confondus, la part des salariés non belges est de 15%. « La part des employés étrangers dans le secteur du transport/de la logistique a presque doublé au cours des huit dernières années », indique Leen Smeets, expert en RH chez Acerta Consult. « Par définition, le transport et la logistique dépassent les frontières nationales. Les obstacles tels que la langue et les diplômes spécifiques, qui comptent beaucoup dans certains secteurs, jouent ici un rôle beaucoup moins important. La pénurie de main-d’œuvre oblige également les entreprises à regarder au-delà de leurs propres frontières nationales, et dans le secteur, les gens sont habitués à travailler avec des documents internationaux. Ici, un permis de conduire est plus important qu’un diplôme. »

Parmi les étrangers travaillant dans le secteur du transport et de la logistique en Belgique, la plupart – par ordre de grandeur – sont originaires de Bulgarie, du Maroc, de Roumanie, de France et  de Turquie.