Peu d’entreprises de logistique utilisent aujourd’hui des « lunettes intelligentes » pour rendre leurs processus plus efficaces. VIL lance donc le projet pilote « smart vision » pour permettre aux entreprises de se familiariser avec cette technologie. L’objectif est de convaincre également les PME du secteur de la logistique de ses avantages.
VIL constate que la technologie de la « vision intelligente » n’est pas encore suffisamment intégrée dans les entreprises de logistique flamandes. C’est pourquoi elle lance le 1er septembre le projet « Smart Vision ». En collaboration avec 14 entreprises, dont Atlas Copco, Greenyard, Bpost et Scania Parts Logistics, VIL souhaite que les entreprises flamandes ayant des activités logistiques acquièrent une expérience pratique de la dernière génération de technologie de vision et des logiciels d’application correspondants.
Selon VIL, les seuils pour commencer à travailler avec ces technologies sont devenus beaucoup plus bas ces dernières années. Selon l’institut, les applications de la nouvelle génération sont plus efficaces, plus robustes et moins chères. En outre, ils peuvent être intégrés aux systèmes existants plus facilement qu’auparavant. Les caméras peuvent être utilisées pour diverses tâches logistiques, notamment le contrôle de la qualité, le comptage, l’identification, la localisation, etc. de la marchandise. De cette manière, les entreprises peuvent accroître la productivité et la qualité de leurs opérations logistiques. Le projet se concentre sur des applications utilisant la technologie des caméras fixes et mobiles, éventuellement complétées par la réalité augmentée (AR) et l’intelligence artificielle (AI) pour soutenir les processus manuels de l’entrepôt. En période de pénurie de personnel, ces applications peuvent prendre en charge les tâches simples et répétitives des employés.
VIL opte pour une approche accessible en développant des cas d’utilisation validés dans un plan étape par étape que les entreprises peuvent commencer à utiliser immédiatement. L’objectif est de susciter l’enthousiasme des PME pour cette technologie. Ce n’est pas un hasard si la moitié des entreprises participant à ce projet sont des PME.
