Tim Winkelmans a créé son entreprise de transport il y a quatre ans. Aujourd’hui, il s’offre un Scania R650 V8, l’un des tous derniers à sortir de l’usine avec une boîte de vitesses manuelles, peut-être même le tout dernier. Le camion a reçu une touche personnelle et attire beaucoup l’attention, tant sur la route que dans les truckshows !

Tim Winkelmans (42 ans) est chauffeur routier depuis l’âge de 19 ans, mais il y a quatre ans, il a créé sa propre entreprise de transport qui approvisionne notamment les stations-service Maes. La passion pour les camions en général, et plus particulièrement pour Scania, on la lui a inculquée dès son plus jeune âge. « Mon père était chauffeur et il conduisait un Scania, tout comme mon fils, qui travaille également dans mon entreprise. C’est donc un peu une tradition qui se transmet de père en fils. Ce sont des machines vraiment spéciales, avec un look distinctif, une technologie solide et une finition parfaite. Il n’y a pas un cheveu sur ma tête qui ne penserait à conduire une autre marque. Le troisième camion de l’entreprise est bien sûr aussi un Scania. Je donne aussi de temps en temps des cours d’éco-conduite pour Scania, donc même si je voulais changer de marque, ce serait probablement difficile », s’amuse Tim.

Hommage
Cet amour pour Scania n’est pas la seule chose que Tim doit à ses parents. « Quand j’ai fondé mon entreprise, ça s’est passé au milieu d’un concours de circonstances heureuses et moins heureuses. Il y a quatre ans, mes parents sont malheureusement décédés. C’est grâce à leur héritage que j’ai pu lancer mon entreprise, ce dont je leur serai toujours reconnaissant. Leur photo figure également sur tous les camions de l’entreprise, en hommage à ce qu’ils représentaient pour moi. D’autre part, l’employeur pour lequel je travaillais à l’époque était disposé à me faire travailler comme indépendant, ce qui m’a permis de démarrer mon activité avec une certaine stabilité », explique Tim.

Tim n’en est pas moins resté prudent au départ. « Le premier camion que j’ai acheté était plutôt basique, afin de ne pas prendre trop de risques financiers. Bien sûr, c’était aussi un Scania, un R500 Next Generation. Mais je considère mon nouveau Scania R650 6X2/4 V8 en partie comme une gratification personnelle. J’ai déjà conduit un Scania V8 et il n’y a rien de comparable au niveau de la conduite, de la puissance, du bruit… c’est magnifique.”

Une préférence pour la boîte manuelle
En plus d’être un outil de travail indispensable, le R650 est aussi un hobby pour Tim : « Je l’ai complètement personnalisé. C’est devenu un véritable objet d’exposition avec lequel j’aime participer à des truckshows pendant le week-end. J’ai déjà remporté des prix, entre autres pour le système de sonorisation et l’intérieur, que j’ai entièrement redessiné, exactement comme je le voulais. C’est une reconnaissance qui fait plaisir, mais pour moi, tout est question d’atmosphère et de convivialité lors de ces événements. La camaraderie entre les pilotes qui y participent ».

Le camion de Tim attire aussi beaucoup l’attention sur la route : « Les gens prennent des photos et filment quand je roule. C’est tout simplement génial !” Mais le look du Scania de Tim n’est pas la seule raison pour laquelle il attire l’attention dans le monde du transport. C’est l’un des derniers, sinon le tout dernier Scania V8 à boîte manuelle qui est sorti d’usine. “Vous ne m’entendrez pas dire que les transmissions automatiques sont mauvaises, chez Scania elles sont même excellentes et aussi légèrement plus économiques, mais je préfère les les modèles à boîte manuelle. J’ai l’impression d’avoir un peu plus de contrôle sur le camion en manœuvrant et la sensation de passer les vitesses me donne un peu plus de satisfaction. C’est pourquoi j’ai choisi la boîte de vitesses manuelle en combinaison avec le moteur de 650 chevaux. »

Continuer à conduire
Le V8 à transmission automatique est peut-être plus économique, mais Tim est tout de même satisfait de sa consommation. « Lorsque je compare avec d’autres chauffeurs, je peux être fier du peu de diesel que je consomme aux cent. Cela dépend de la chaîne cinématique, mais aussi de la façon dont vous conduisez. Regarder devant soi, anticiper et laisser le camion faire son travail. La technologie d’une telle machine est là pour une bonne raison.

Tim est un chauffeur dans l’âme, et cela contribue également à déterminer l’avenir de son entreprise.  » En ce moment, mes trois camions tournent à plein régime. Je n’ai pas vraiment envie de m’étendre, parce que cela signifierait faire plus d’administration et moins de conduite moi-même. Je préfère le faire à petite échelle, dans une ambiance familiale. Et je n’ai pas à renoncer à mon Scania R650 V8″, conclut Tim avec un sourire.