Gino Withofs, président de l’asbl Scholing, se demande pourquoi les temps d’attente des candidats chauffeurs dans les centres d’examen s’envolent. « Ces derniers temps, nous ne faisons plus honneur au nom de notre projet FAST Track CE », dit-il.

Gino Withofs fait référence au projet lancé par Scholing pour améliorer l’afflux de chauffeurs : « Grâce au soutien financier du gouvernement provincial et du fonds sectoriel FSTL, nous sommes en mesure d’aider environ 50 nouveaux chauffeurs à trouver un emploi permanent dans le transport chaque année. La moitié d’entre eux sont des demandeurs d’emploi et l’autre moitié des personnes qui souhaitent changer de métier.

L’obtention d’un permis de conduire CE coûte cher et, pour la plupart des candidats, ce n’est pas financièrement réalisable. Notre projet Fast Track CE aplanit cet obstacle financier pour ceux qui rêvent de devenir chauffeurs routiers. Mais dernièrement, nous avons remarqué que le délai de traitement est de plus en plus long car nous rencontrons des problèmes dans les centres d’examen. Les temps d’attente sont hors de contrôle. Manquent-ils de personnel ? Le délai de formation d’un examinateur ne devrait-il pas être réduit afin que les nouveaux examinateurs puissent commencer plus rapidement ? Devrait-il y avoir plus de zones d’examen ? »

Gino Withofs propose également une solution qui pourrait contribuer à résoudre le problème : « Il y a quelques années, on a décidé que le contrôle technique des camions pourrait également être effectué à d’autres endroits que les seuls centres de contrôle officiels. Peut-être cela serait-ce aussi une option pour les permis de conduire ? Aux Pays-Bas, les sites des auto-écoles sont agréés pour faire passer les examens. Un examinateur externe peut alors venir dans les locaux de l’auto-école pour faire passer les examens. Ce serait déjà une grande amélioration. Nous espérons que le GOCA réfléchira avec nous à la manière dont nous pouvons travailler sur ce point. »