AddSecure, qui propose des solutions pour la gestion du parc et du transport, a sorti une étude sur les motivations du passage à la propulsion électrique. Une étude menée auprès de plus de 300 sociétés de transport dans 10 pays européens. En voici les principales conclusions.
Première constatation : un mouvement important d’électrification est en cours. L’étude montre que la transition concerne d’abord les voitures, puis les utilitaires légers et enfin les poids lourds. Dans le segment des utilitaires légers, 59 % des gestionnaires de parc interrogés pensent que 0 à 10 % de leur flotte sera électrifiée d’ici 5 ans et 41 % estiment que cette part sera supérieure à 10 %. Les grandes entreprises ont l’intention d’électrifier la flotte plus rapidement que les petites sociétés. Une question de moyen sans doute.
L’infrastructure de recharge constitue un des éléments déterminants dans le passage à l’électricité. 50 % des personnes interrogées envisageraient d’organiser la recharge à domicile. Une solution qualifiée d’intelligente pour les voitures et les utilitaires légers. Quant au choix du carburant alternatif (électricité, HVO, CNG, LNG, biométhane …), les flottes de LCV sont davantage attirées par l’électricité que les parcs de véhicules lourds.
Les trois principales raisons de passer à l’électricité (dans l’ordre) : la durabilité, les exigences des clients et la législation. Enfin, les principaux obstacles pour le passage à l’électricité sont l’autonomie limitée et le manque de points de recharge. Viennent ensuite le coût levé des véhicules électriques et la charge utile réduite en raison des lourdes batteries.