Avec 271.057 visiteurs, la Febiac n’a pas atteint l’objectif qu’elle s’était fixé pour cette 100e édition du Salon de Bruxelles (au moins 300.000 visiteurs), mais de l’avis général, cette relance est tout de même une réussite.
La grande foule qui se pressait lors du dernier week-end rappelait les grandes journées du Salon, avec des familles, des jeunes accros à l’e-sport, des ‘petrolheads’ comme il en existe encore et énormément d’intérêt pour tout ce qui concerne la mobilité électrique. Certes, l’objectif chiffré n’a pas été atteint, mais les conditions météo apocalyptiques de vendredi ont fait perdre au salon tout l’impact d’une ‘nocturne’ jusqu’à 22 heures.
Le Belge n’a donc pas oublié le ‘salon de l’auto’ et a pu découvrir (au travers notamment du palais 11 entièrement occupé par D’Ieteren) toute une série d’offres de mobilité alternative. Les marques ont, elles aussi, beaucoup observé ce qui s’est passé pendant huit jours dans les palais de Brussels Expo. Pour beaucoup d’entre elles, le Salon de Bruxelles (un peu par manque de concurrence, il est vrai) est passé en première catégorie, là où il devait céder la priorité à Genève, Francfort et Paris il n’y a pas si longtemps que cela.
Et le visiteur professionnel dans tout cela ? Il aura remarqué la différence de traitement réservé par les marques à leur gamme d’utilitaires légers (Ford, Renault, Volkswagen et Maxus ont vraiment joué le jeu – avec une mention particulière pour Ford, qui donnait même un show 100 % ‘LCV’ toutes les heures -, au contraire de Stellantis et des Japonais), mais il n’aura probablement pas appris grand chose de neuf en dehors des marques elles-mêmes, avec seulement trois carrossiers / aménageurs présents dans le Palais 9.
Febiac annonce d’ores et déjà la 101e édition de son salon pour le 12 janvier 2024. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts, mais si vous ajoutez à ce que l’on pouvait voir en 2022 un palais consacré aux motos (gros pourvoyeurs de visiteurs) et un palais B2B consacré à l’utilitaire léger, vous retrouverez probablement un concept de salon qui tienne la route pour les années à venir. Pour autant qu’il soit rentable pour l’organisateur, évidemment.
