Les écologistes s’attaquent à une partie cruciale de la liaison Oosterweel

Le jour même où débute la construction des éléments du futur tunnel sous l’Escaut, qui fait partie de la liaison Oosterweel d’Anvers, un groupe d’associations environnementales se dirige vers le Conseil des litiges relatifs aux permis. Ils craignent que les eaux souterraines (polluées) ne se retrouvent dans la nature. 

Un nouveau blocage menace l’achèvement du raccordement de l’Oosterweel autour d’Anvers. Après plusieurs procédures devant le Conseil d’État contre (certaines parties) du grand projet de mobilité d’Anvers, les groupes d’action Climaxi, Actiegroep Leefmilieu Rupelstreek (ALR), Red onze kleiputten et Burgerplatform OnzeMobiliteit s’adressent maintenant au Conseil du contentieux des permis pour empêcher le début des travaux de creusement à Anvers. Cependant, les groupes d’action craignent que les eaux souterraines contaminées de ce chantier ne se retrouvent dans la nature. Selon les groupes d’action, les normes utilisées sont insuffisantes pour protéger la nature environnante. Le constructeur du bâtiment, Lantis, répond que le traitement des eaux est conforme à toutes les normes, et part donc du principe que le permis accordé sera maintenu.

A Zeebrugge, la construction des premiers éléments en béton du tunnel a débuté cet après-midi en présence de représentants des ports d’Anvers et de Zeebrugge, de la ministre flamande de la Mobilité Lydia Peeters et des différents entrepreneurs impliqués. Un quai séparé a été construit à Zeebrugge pour la construction des huit composants géants. L’assemblage de ces éléments à Anvers aura lieu en 2025 au plus tôt. Les travaux d’excavation préparatoires à Anvers devraient en principe commencer en février, du moins si la procédure au Conseil des litiges relatifs aux permis n’y met pas un terme.

 

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