Lors de la réunion internationale annuelle des membres européens de l’EPAL, Pallet Control Tower a lancé un nouveau système pour gérer les palettes et autres ‘articles de transport consignés’. La plateforme en ligne accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 utilise notamment la technologie blockchain.
« Ces dernières années, le prix des europalettes a augmenté et beaucoup fluctué. ‘Échanger’ physiquement des palettes devient de plus en plus difficile en raison de la complexité ed plus en plus grande des chaînes logistiques internationales. En revanche, l’utilisation des palettes devient de plus en plus importante et la manière de les valoriser de plus en plus complexe. Or, les règles entre les entreprises ne sont pas toujours claires. Les chauffeurs n’ont ni le temps ni les connaissances nécessaires pour procéder aux échanges dans de bonnes conditions, et le transport de palettes vides n’est pas du tout durable », déclare Hans Bours de PCT.
Le système relie les utilisateurs finaux, les transporteurs, les centres de distribution, les dépôts de palettes, les distributeurs et les fabricants. Dans un réseau virtuel, la collecte, la livraison et l’appariement des europalettes EPAL et d’autres RTI sont possibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et dans toute l’Europe. La nouvelle plateforme utilise notamment la blockchain pour déterminer la valeur des palettes neuves et usagées à l’aide de l’EUWID (la méthodologie de calcul européenne pour l’évaluation des palettes neuves et usagées en Europe) et pour convertir cette valeur en e-crédits. Ces e-crédits sont collectés, stockés et émis dans les portefeuilles électroniques des participants. « Cela crée un système de mise en commun ouvert avec les avantages d’un système fermé. La livraison physique est donc réservée aux dépôts, aux commerçants ou aux fabricants les plus proches », explique Hans Bours. Selon lui, cela crée un système durable qui anticipe les nouvelles réglementations européennes. Des discussions sont en effet actuellement en cours à Bruxelles dans le cadre du Green Deal afin de déterminer s’il est nécessaire d’adopter une nouvelle convention européenne sur les emballages prévoyant la réutilisation des matériaux.