Selon les calculs du Bureau du Plan, l’indice santé lissé qui intervient dans le mécanisme d’indexation des salaires en Belgique, a augmenté de 3,3 % en 2024. C’est une conséquence directe de l’inflation et cela va générer une indexation salariale au 1er janvier 2025 pour tous les ouvriers du secteur Transport et Logistique, signale l’UPTR.
Cela concerne environ 80.000 ouvriers qui verront leur salaire brut indexé à hauteur de 3,57 %. C’est un tout petit peu plus que ce qui était annoncé il y a deux semaines au niveau national mais l’UPTR constate que cette indexation correspond aux prévisions de l’ITLB publiées le 11 octobre 2024. Le pourcentage d’indexation est deux fois plus élevé qu’au 1er janvier 2024 (+ 1,83%) mais nettement inférieur à 2023 (+ 10,96 %).
« Dans les jours à venir, l’UPTR pourra de ce fait communiquer à ses membres les salaires et indemnités en vigueur au 1er janvier 2025 », commente le secrétaire général Michael Reul. « Dans l’objectif de restaurer la compétitivité des entreprises belges du secteur Transport et Logistique, nous rappelons aussi les pistes de réflexion que nous proposons dans notre cahier de revendications, à savoir : une Commission Paritaire unique pour les ouvriers et les employés du secteur Transport & Logistique, l’exonération des cotisations ONSS et du précompte professionnel pour les temps de disponibilité du personnel roulant, les heures d’attente du personnel non-roulant dans les entrepôts et les indemnité de nuit. »
Plus généralement, l’UPTR demande que le système belge d’indexation automatique des salaires bruts soit ajusté afin d’éviter que les entreprises soient brutalement confrontées à un déficit de compétitivité lorsque de telles augmentations du coût salarial ne sont pas imposées à leurs concurrents étrangers (et principalement des pays limitrophes). La fédération demande également à ce que soit mieux traqués des abus comme les certificats médicaux de complaisance.