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Grand succès de foule pour le Salon de l’Automobile de Bruxelles

Avec 307.000 visiteurs, l’édition 2025 du Salon de l’Automobile de Bruxelles a permis à la Febiac de dépasser son objectif initial qui était de 300.000 visiteurs. Il a surtout fait beaucoup mieux qu’en 2023. Mais qu’en pensent les exposants spécialisés dans l’utilitaire léger ?

Sur le plan du grand public, le succès de ce 101e Salon de Bruxelles est incontestable. On le doit à la persévérance de la Febiac qui l’organise mais aussi à la clairvoyance des marques qui présentaient un panel beaucoup plus vaste (et aussi plus accessible) qu’il y a deux ans. Des initiatives comme le parcours de Supercars ont aussi réveillé l’intérêt des jeunes visiteurs et boosté la visibilité du Salon sur les réseaux sociaux.

« Nos sondages indiquent que 32% des visiteurs se sont rendus au Salon avec une intention d’achat directe d’une voiture neuve », souligne Frank Van Gool, CEO de Febiac. « Nos exposants se montrent également très satisfaits de l’intérêt qu’ils ont suscité auprès du public, et leurs distributeurs entament une nouvelle période de forte activité. Les ‘conditions salon’ qui caractérisent cette période se maintiendront pendant quelques semaines encore. C’est donc le moment idéal pour faire de bonnes affaires à l’achat d’une voiture neuve. »

Cette impression positive se traduit-elle de la même manière chez les exposa,nts spécialisés dans l’utilitaire léger ? Tout au long du Salon, les responsables LCV se sont montrés optimistes et le bilan semble également positif après dix jours. « C’est un Salon positif pour nous. Nous avons eu beaucoup de leads et les chiffres de vente sont aussi meilleurs qu’en 2023. Je remarque que les leads proviennent autant des PME que des grandes flottes, ce qui est un signal positif pour le reste de l’année 2025 », souligne ainsi Stefaan De Doncker, responsable LCV chez Stellantis Belgium.

Du côté des carrossiers regroupés dans la zone Van Solutions du Palais 6, l’impression durant le Salon était plus mitigée. Plusieurs carrossiers soulignaient ainsi le fait que le remplacement des vendeurs par des informants sur les stands des marques les privent du contact avec certains acheteurs qui ont besoin d’autre chose qu’un véhicule ‘sortie d’usine’. « Pour nous qui collaborons directement avec les marques et avec les concessionnaires, le retour sur investissement d’un tel salon est difficile à quantifier. Je remarque néanmoins que par rapport à l’édition 2019, qui était la dernière à laquelle nous ayons participé, nous avons eu moins de contacts avec des vendeurs réellement compétents en matière d’aménagement d’utilitaires légers », confirme Olivier Stankiewicz (Cargo Lifting).

Retour en 2026 ou 2027 ?

Après cette 101e édition réussie, les organisateurs regardent déjà vers l’avant. « Nous organisons ce merveilleux événement en concertation avec nos membres – exposants, importateurs et constructeurs, qui ont fait de ce Salon un événement unique. C’est avec eux que nous étudierons, au cours des prochaines semaines, les possibilités d’organiser une prochaine édition. Il est d’ores et déjà très clair que nous souhaitons conserver le mois de janvier comme ‘mois du Salon’ et que nous voulons rester un événement axé sur les ventes de véhicules, avec une touche d’attrait international, surtout maintenant que d’autres salons de l’automobile en Europe ne sont plus organisés », conclut Frank Van Gool. Sera-ce déjà en 2026 ou faudra-t-il attendre 2027 ? La febiac et les exposants vont d’abord analyser les chiffres (dont le retour sur investissement) du salon 2025 avant de se décider…

 

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