Plusieurs services ont organisé une action de contrôle du transport lourd le long de la E40 à Wetteren jeudi dernier. S’agissant de contrôles ciblés, on ne sera pas étonné d’apprendre que 77 des 157 véhicules contrôlés étaient en infraction par rapport à l’une ou l’autre règle.
Comme c’est le cas lors de chaque opération Albatross, des inspecteurs étrangers étaient présents pour assister les services d’inspection : des inspecteurs-observateurs des Pays-Bas, d’Italie, de Hongrie et de Slovaquie étaient ainsi présents. Ils ont pu constater l’efficacité des antennes DSRC que la Police de la Route utilise pour consulter à distance le tachygraphe des camions en mouvement. Grâce à un code couleur pratique, la police peut voir au premier coup d’œil quels véhicules ne sont pas en règle et les extraire volontairement de la circulation pour un contrôle plus approfondi. Le fait que la règlementation européenne impose maintenant le tachygraphe ‘intelligent’ (même si une période de transition a été accordée aux retardataires) rend ces antennes de plus en plus efficaces. De fait, un certain nombre de camions n’étaient pas encore équipés du ‘bon’ tachygraphe. Les chauffeurs concernés ont reçu un avertissement et devront se mettre en ordre dans les meilleurs délais mais dès le 1er mars, les camions qui sont en infraction à cette nouvelle réglementation seront bel et bien verbalisés, explique la Police de la Route.
De fait, plus d’une centaine d’infractions ont été constatées sur 77 des 157 camions contrôlés. Il s’agit en majorité d’infractions relatives aux temps de conduite et de repos ou à l’utilisation du tachygraphe (26), infractions en matière d’arrimage (21), pour non-conformité aux exigences techniques (13) ou pour non respect de la législation sociale (14). Mais les contrôles ont ausis permis de détecter cinq chauffeurs qui étaient positifs à la drogue grâce à une nouvelle méthode de détection : la douane a soumis 37 conducteurs à un test qui consiste à frotter un petit tissu sur leurs mains ainsi que sur le volant. Dans neuf cas, l’appareil de détection rapide de drogue a directement signalé la présence de produits stupéfiants et ces neuf conducteurs ont pu être soumis à un test salivaire. Cinq de ces tests se sont révélés positifs.