Le lancement du nouveau Volkswagen Transporter coïncide avec le 75e anniversaire du modèle. Cependant, l’ADN de cette 7e génération n’est plus aussi pur que celui de ses illustres prédécesseurs. Mais est-ce vraiment un problème ?
C’était le sujet délicat lors de la présentation du nouveau Volkswagen Transporter : son lien avec le Ford Transit Custom. Mais les spécialistes ‘produit’ ont tenu à rassurer : Volkswagen et Ford ont travaillé ensemble dès le départ afin d’aboutir à un résultat final qui respecte l’ADN du Transporter et qui soit meilleur que la somme de ses parties. Mission accomplie ?
Look VW
En termes de design, Volkswagen est parvenu à se démarquer, du moins à l’avant, avec des blocs optiques plus fins et une calandre moins marquée que celle de son homologue américain. De profil, il est plus difficile de distinguer les fourgons des deux marques. A l’intérieur, Volkswagen a apporté sa propre touche : les grands écrans pour l’instrumentation et l’infodivertissement ont été conservés, avec, là encore, une absence de boutons physiques pour la climatisation, en revanche, les sièges, le volant, le tableau de bord et les panneaux de porte affichent bien l’empreinte VW. Petit bémol : les porte-gobelets situés sur le dessus du tableau de bord sont assez petits et peu profonds. Heureusement, des porte-bouteilles sont intégrés aux panneaux de porte, ainsi qu’un porte-gobelet central plus grand pour le conducteur. Un peu plus d’espaces de rangement pour les petits objets aurait été appréciable, un point qui est mieux pris en compte dans la version VP, le Caravelle.
Des variantes de carrosserie supplémentaires
Par rapport à la génération précédente, la version L1H1 a gagné 146 mm en longueur, atteignant désormais 5 050 mm, tandis que le volume de chargement a augmenté de 300 litres pour atteindre 5,8 m³. Dans la version L2H2, plus longue de 40 cm, le volume de chargement grimpe même jusqu’à 9 m³. Ces chiffres rappellent ceux de la précédente génération, tout comme la cloison de séparation en L (disponible en option en plus de la version à double cabine), qui permet d’ajouter deux places supplémentaires sur une deuxième rangée de sièges tout en maximisant la longueur utile d’une partie de l’espace de chargement. Volkswagen va encore plus loin en proposant une version unique du Transporter avec une double cabine et une benne ouverte, particulièrement pratique pour le secteur du bâtiment par exemple. Selon la motorisation choisie, la charge utile peut atteindre 1,33 tonne (soit 130 kg de plus que l’ancienne génération), tandis que la masse tractable grimpe à 2,8 tonnes (300 kg de plus qu’auparavant).
Une large offre de moteurs
Cette nouvelle génération propose une palette de moteurs bien plus étendue que la précédente. L’offre non électrifiée repose sur un moteur 2.0 TDI disponible en trois niveaux de puissance : 110, 150 et 170 ch. Les versions 110 et 150 ch sont associées à une boîte manuelle à six rapports, tandis que les variantes 150 et 170 ch peuvent être équipées d’une boîte automatique à huit rapports. La transmission intégrale 4Motion est proposée en option sur les versions 150 et 170 ch, mais uniquement en combinaison avec la boîte automatique.
Sur la route, le comportement du Transporter reste familier : la suspension, la direction et la réactivité du couple moteur/boîte rappellent fortement celles du Ford Transit Custom. Et c’est une bonne nouvelle. Grâce à une suspension arrière indépendante, le véhicule offre un excellent compromis entre confort et dynamisme, tout en préservant une charge utile élevée et en limitant l’encombrement des passages de roue dans l’espace de chargement. A noter que les dimensions intérieures restent identiques pour les versions électrifiées. La version L2 permet désormais de charger trois europalettes les unes derrière les autres.
Electrification à la carte
En plus des versions Diesel, le nouveau VW Transporter est d’emblée disponible en version 100 % électrique, baptisée e-Transporter et disponible en trois niveaux de puissance : 136, 218 et 286 ch, avec dans tous les cas une batterie de 64 kWh offrant une autonomie WLTP de plus de 300 km. La gestion de la puissance a été pensée pour offrir un comportement plus proche de celui d’un moteur thermique que d’un bloc électrique à la réponse instantanée. Un choix stratégique visant à inciter à une conduite plus souple et à préserver les pneus.
Cependant, à vide, l’e-Transporter perd un peu en confort en raison de sa suspension adaptée pour compenser le poids supplémentaire des batteries. Son comportement est aussi légèrement moins dynamique que celui des versions Diesel, malgré une transmission aux roues arrière et un centre de gravité abaissé grâce à la batterie logée sous le plancher de chargement.
Une variante spécifique pour la livraison du dernier kilomètre suivra ultérieurement, avec une puissance de 115 ch et une batterie plus compacte. Volkswagen planche également sur une version électrique à transmission intégrale pour offrir plus d’adhérence dans toutes les conditions. Enfin, à partir de 2026, une version plug-in hybride du Transporter verra le jour, avec une puissance combinée de 232 ch.
Le nouveau Volkswagen Transporter est disponible à partir de 33 491 € HTVA (2.0 TDI 110 ch L1H1). L’e-Transporter débute quant à lui à 50 820 € HTVA (136 ch L1H1). Volkswagen propose une garantie de 5 ans sur l’ensemble de la gamme.