La société est européenne mais la technologie est chinoise : Flynt envisage de s’attaquer au marché européen de l’utilitaire léger en 2026 avec un gros fourgon électrique. Il lui reste à trouver un partenaire sur notre marché.
Flynt conçoit ses véhicules en Europe mais ne fabrique rien lui-même : c’est la société chinoise MiracoMotor, qui s’appuie à son tour sur la technologie du géant chinois GAC, qui se chargera de la production. Le premier modèle à être vendu en Europe aura les caractéristiques suivantes :
- trois longueurs et quatre hauteurs disponibles pour le fourgon
- un volume utile de 8,7 (L1H1) à 16,5 m3 (L3H4) et une utilisation de l’espace annoncée comme « 28 % plus efficace que ses principaux concurrents », grâce à une carrosserie très cubique
- un seuil d’accès à l’espace de chargement de seulement 500 mm et une porte coulissante latérale de 1200 mm de large
- une plate-forme entièrement électrique fonctionnant sous une tension de 400 ou 800 volts
- des versions à traction avant, à propulsion arrière et à traction intégrale
- une autonomie allant jusqu’à 500 km sur le modèle haut de gamme
- une consommation d’énergie de 20 kWh/100 km.
- des batteries nickel-manganèse-cobalt
- une capacité de charge de 22 kW en courant alternatif et de 220 kW en courant continu, ainsi que la fonctionnalité V2I (véhicule-réseau)
- une charge utile de 1650 kg en L3H3 avec une MMA de 4.25 tonnes.
Un premier prototype Flynt arrivera en Europe cet été, où il servira à des programmes pilotes, des présentations à des clients et des tests. La nouvelle marque vise un lancement commercial en Europe à partir de 2026 et s’appuiera dans chaque pays sur un partenaire local. Il semble que Flynt privilégiera une prise de commande digitalisée et qu’une plateforme numérique accompagnera le client dans chaque étape de son expérience. Flynt annonce aussi qu’il proposera des offres intégrées d’énergie propre.
