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54 % des chauffeurs routiers envisageraient de changer de travail

Alors que la profession est en pénurie structurelle, il semble que plus de la moitié des chauffeurs routiers seraient prêts à changer de travail pour échapper au stress qu’ils subissent. C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par l’agence Opinion Matters  pour le compte de Geotab.

L’enquête a touché 3501 conducteurs professionnels, dont 1542 chauffeurs routiers, dans sept pays (Royaume-Uni, Allemagne, France, Pays-Bas, Irlande, Italie et Espagne). Elle avait pour but d’examiner le niveau de stress subi par les conducteurs, leur satisfaction au travail, leur perception de la sécurité routière et l’adoption des technologies dans le secteur des véhicules utilitaires. La première conclusion est que 91 % des conducteurs professionnels déclarent que le stress lié à leur travail a un impact négatif sur leur conduite, tandis que 70 % estiment que ce stress contribue à rendre la route plus dangereuse. Ce stress est principalement causé par le pression qu’ils subissent dans l’exercice de leur métier et par les comportements dangereux des autres usagers de la route (utilisation du téléphone portable au volant, comportements imprudents ou excès de vitesse). Un conducteur sur deux (50 %) admet aussi avoir déjà été contraint d’enfreindre les limitations de vitesse pour terminer ses missions dans les délais. On ignore si cette proportion se retrouve aussi chez les chauffeurs de poids lourds équipés d’un limiteur de vitesse.

Plus de la moitié des participants à l’enquête (55 %) déclarent ne pas se sentir à l’aise pour solliciter une aide de la part de leur employeur concernant le stress ou d’autres problèmes de santé mentale. Résultat : plus de la moitié des chauffeurs routiers interrogés ont envisagé de quitter leur emploi au cours des 12 derniers mois. Des chiffres qui contredisent les résultats d’autres études menées auprès de chauffeurs routiers et qui sont donc à prendre avec une pincée de sel.

La solution par la télématique ?

Selon Edward Kulperger, Senior Vice President de Geotab EMEA, il est donc nécessaire d’investir dans le soutien aux chauffeurs, la gestion du stress et la promotion d’une culture de la sécurité. Par exemple en appliquant des modèles d’intelligence artificielle pour identifier les risques, encourager les comportements sûrs et suivre des indicateurs de bien-être. « Un point encourageant ressort d’ailleurs de notre étude : près de sept conducteurs sur dix (69 %) n’ont aucune objection à l’utilisation de technologies visant à améliorer leurs performances de conduite », conclut-il.

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