Avec un investissement annuel d’environ 17,1 millions d’euros dans les carburants et technologies alternatifs, le secteur belge de la navigation intérieure pourrait réduire ses émissions de CO₂ de 27 % d’ici 2035. C’est ce qui ressort d’une étude récente de Cognauship, commandée par l’Institut pour le transport par voies navigables (ITB) et le Green Deal Binnenvaart Vlaanderen (GDBV).
Combiné à la réduction précédente de 14 % entre 2015 et 202, ce résultat rapproche le secteur de l’objectif ambitieux de 35 % de réduction des émissions fixé dans la Déclaration de Mannheim.

Pour y parvenir, le secteur belge de la navigation intérieure devrait se concentrer sur les carburants et les technologies tels que l’huile végétale hydrotraitée (HVO), les systèmes de post-traitement et les moteurs de phase V. Cette approche permet d’éviter des coûts et des dépenses trop élevés pour le secteur de la navigation intérieure. Cette approche évite les innovations coûteuses et radicales et opte résolument pour des technologies déployables et éprouvées. Cela pourrait réduire les coûts sociaux de la pollution de l’air et des gaz à effet de serre d’environ 7,5 millions d’euros par an, selon l’étude de Cognauship.

Analyse des navires

ITB et GDBV lancent actuellement des études de cas individuelles permettant aux opérateurs de voies navigables de faire analyser leurs navires. Cette étude identifiera les coûts d’investissement, les options technologiques et les mesures de soutien afin de recueillir des exemples pratiques inspirants.

L’étude complète est disponible à l’adresse suivante: https://www.itb-info.be/fr/verdissement/investir-durablement/recherche-et-etudes-de-cas