Après les grandes vacances, Eutraco mettra en service un Mercedes eActros 600 électrique pour son client PGS Group, spécialiste des palettes en bois neuves et d’occasion. La manière dont le camion électrique sera utilisé témoigne d’une préparation minutieuse entre les deux entreprises.
Ce camion fait partie de la méga-commande passée l’année dernière par Eutraco auprès de Daimler Truck. Il sera utilisé pour livrer des palettes finies aux clients de la région à partir des sites de production du PGS Group à Snaaskerke et Lichtervelde. Au retour, il transportera du bois depuis la scierie de Zulte pour approvisionner les sites de production. Au cours de la première année, PGS prévoit d’effectuer environ quatre trajets quotidiens en Flandre orientale et occidentale.
« Le cercle de l’approvisionnement électrique est ainsi bouclé », explique Luc Grauwet (CEO du groupe PGS). « Nous réduirons ainsi nos émissions de CO2 de 70,2 tonnes par an. Cette phase de test doit nous permettre d’acquérir des connaissances sur les performances, la capacité de chargement et l’efficacité. Nous voulons utiliser le camion électrique de manière intelligente, tirer les leçons de notre propre expérience, puis monter en puissance de manière efficace. »
PGS Group rejette toutes les accusations de greenwashing. « La directive CSRD nous obligera bientôt à rendre compte de nos émissions totales », explique Patricia Simoen (responsable RSE chez PGS Group). « Le transport interne à petite échelle, qui relève du Scope 1, est désormais presque entièrement électrique chez nous. En collaboration avec Eutraco, nous étendons actuellement cette électrification au Scope 3, c’est-à-dire les émissions hors de nos activités directes, mais relevant de notre influence : celles de nos fournisseurs, entre nos sites et vers nos clients. Pour les trajets plus longs, nous misons en outre sur des alternatives structurelles via le rail et le transport fluvial (intérieur). L’impact le plus important ne se situe souvent pas dans la production elle-même, mais dans les mouvements qui l’entourent. C’est pourquoi nous investissons dans des solutions qui font la différence à ce niveau. Le Scope 3 n’est pas la marge, c’est là où il faut agir. »