Sur plusieurs fronts
Est-ce dû à l’annonce du Green Deal européen ou la remise en question des supply chains suite à la crise du coronavirus ? Toujours est-il qu’on peut constater que bon nombre d’entreprises ont pris conscience de la nécessité de rendre leur logistique plus durable. Elles passent désormais aux actes.
La durabilité de la logistique est devenue un argument commercial réel, ainsi que le montre le Logistics Building of the Year d’Eutraco. De plus en plus d’entreprises de logistique se rendent même compte qu’elles risquent de perdre des clients si elles ne peuvent leur prouver avec des chiffres la réduction des émissions de CO2. Les clients sont aujourd’hui disposés à payer pour cela… pour autant que la facture soit partagée.
Les entreprises logistiques seront donc obligées de payer leur part en améliorant leur efficacité. Ceci se traduira par davantage de digitalisation, d’automatisation et de robotisation, par exemple en utilisant des robots mobiles autonomes dans la préparation des commandes.
Parallèlement, elles doivent continuer à investir dans d’autres domaines, comme la sécurité et la sécurisation. La digitalisation, en effet, à son revers : le risque accru de hacking. Nous y consacrons un dossier à ces deux sujets.
Un écosystème adéquat permet de mieux réaliser ces gains d’efficacité. Mais l’écosystème logistique est-il encore présent en Belgique ? Vous le découvrirez dans le dossier annuel Logistics in Belgium.
Les défis sont nombreux et il faudra donc agir sur plusieurs fronts.
Bonne lecture,
Philippe Van Dooren
Rédacteur en chef