La révolution électrique
Lundi 5 mai, le soleil brille sur la capitale de Catalogne. La vie est belle. Sur invitation de Nissan, nous assistons au lancement officiel de la production du nouveau eNV200, la première camionnette totalement électrique du constructeur japonais. Haute tension sur le site de production de Barcelone car avec le président de Catalogne, le bourgmestre de Barcelone et Andy Palmer, le numéro 2 mondial de Nissan, l’événement réunit du beau monde. Sans oublier deux bus pleins de journalistes, y compris votre serviteur, qui ont suivi l’événement avec attention. Du rarement vu pour une Nissan et surtout du jamais vu pour une camionnette. Nissan a investi pas moins de 100 millions d’euros dans l’usine de Barcelone, le seul endroit où cet eNV200 sera produit. Et bien qu’il partage sa technologie avec la populaire Nissan Leaf, le 5 mai 2014 restera dans les livres d’histoire comme ‘le jour qui a vu le début de la révolution électrique’, dixit Andy Palmer. Un peu plus tard, lorsque nous avons pu lui parler – sous les regards envieux des occupants des deux bus… – nous constatons que l’homme est convaincu que l’électrification de notre parc devra d’abord passer par les utilitaires légers. Pourquoi ? Parce qu’ils roulent souvent de façon répétitive, surtout sur de petits trajets et que nos entreprises peuvent bénéficier d’incitants fiscaux jusqu’à ce que la masse critique soit atteinte, comprenez jusqu’à ce que le prix baisse à un niveau acceptable. Quand nous expliquons à l’aimable Britannique que notre pays n’a même pas l’intention de prévoir des incitants fiscaux, son sang ne fait qu’un tour. « Belgium, time to start an electric revolution… »